It's Gravitation
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Venez nous rejoindre dans l'univers du manga de Maki Murakami, au côté de Shuichi Shindô et Eiri Yuki et de tous leurs amis (et ennemis =D) dans le monde de la musique !
 
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 L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]

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Subaru Kurosaki
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MessageSujet: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptyMer 4 Mar - 0:39

[Suite « une fin de journée reposante ou énervante »]

- Bienvenue, qu’est ce que je vous sert ?
- Aaah…euuh…Un café s’il vous plait !

Cela faisait le troisième client qui rentrait après lui. Il paraissait inaperçu sous ses lunettes de soleil, mais ne l’était pas à cause de ses cheveux d’une couleur si peu commune, une couleur pas si rare chez nous, mais très rare voire quasi inexistante au Japon. Blond… Ou chatain clair… ? Ainsi, chaque cliente était intimidée lorsqu’elle rentrait dans le bar servant aussi de café, non pas parce que le jeune homme était blond, bien que cela permettait de le connaître, mais parce qu’il était le très célèbre écrivain Eiri Yuki. Le romancier des temps modernes, celui qui fait tomber toutes les filles en un seul regard. Assis, là, sur le comptoir près d’un barman qui essuyait les verres, une bière à la main.

Pourquoi était-il là alors qu’il était censé dormir pour se préparer au livre qu’il allait commencer demain ? Pouquoi fallait-il qu’il se soit réveillé en sursaut en même temps… Ce cauchemar, celui qu’il détestait, cette scène qu’il tentait toujours d’oublier et puis qu’est ce que Shuichi venait foutre dans son cauchemar ? Pourquoi partait-il avec un autre, pourquoi se retrouvait-il tout seul et puis au final, pourquoi son professeur était à côté de lui ensuite… ? Bref, lorsqu’il c’était aperçu qu’il n’avait pas dormi aussi longtemps qu’il aurait du, Eiri c’était décidé à sortir, son débile d’amant n’était toujours pas revenu et étrangement cela l’inquiétait, alors comme il avait tellement besoin de prendre l’air, après ce cauchemar ignoble, il s’était dit qu’un petit bar ne serait pas mal.

Ainsi, il avait marché, avec ses lunettes de soleil qui cachait ses magnifiques yeux dorés si profonds, qui pouvait calmer en un seul regard son idiot d’amant. Déambulant de rue en rue, se demandant ce qu’il allait bien pouvoir faire pour se débarrasser du souvenir de son maudit cauchemar qui lui avait donné des sueurs froides. Pourquoi fallait-il que son professeur vienne hanter ses cauchemars… ? Il bouscula quelqu’un dans la rue, ne s’en rendit pas vraiment compte, la personne le disputa violemment…


- Vous ne pouviez pas faire attention ?!

Puis se rendant compte à qui il s’était adressé s’était subitement tût, et avait même demandé un autographe au pauvre Eiri qui avait dut se retrouver à signer un pauvre petit bout de papier, puis un autre, et encore un autre, et avait finit par partir sans en signer d’autre parce que cela l’ennuyait. Mince ! Pour une fois qu’il avait un jour de repos, pourquoi fallait-il que celui-ci ce passe aussi mal ? Pourquoi fallait-il que son crétin de chanteur soit aussi insupportable et pleurnichard ? Pourquoi avait-il fallu l’embrasser devant tout le monde pour le calmer, pourquoi Shuichi c’était il déguisé en lycéenne alors que le romancier était à moitié endormi, et puis pourquoi ce débile à eut la sale idée de lui lécher l’oreille, et au final pourquoi était il partit en courant pour finir par laisser Yuki dans un cauchemar pas super… ? Des fans qui l’agressaient dans la rue avaient certainement été la goutte qui a fait débordé le vase…

Et c’est ainsi qu’il c’était retrouvé dans un bar/café à commandé une bière, sûrement pour oublier, comme de nombreux alcooliques, sauf qu’Eiri n’en était pas un, il voulait juste avoir un vrai moment de pause, un vrai moment de silence et de calme, ou personne ne l’embêterais, ou personne ne serait insupportable et sans fans hurlant dans tous les sens pour un autographe.
Tout en repensant à cela, Eiri but une gorgée de sa bière en soupirant intérieurement…. Quand soudain, il se rendit compte que quelqu’un c’était assis à côté de lui…. Il retourna la tête vers cette personne…
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MessageSujet: Re: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptyMer 4 Mar - 10:59

Quoi de plus revigorant qu'un excellent café pour vous remettre d'un entraînement qui s'étati assez mal passé ! Pour une fois, Yuuriko s'était levée un peu plus tard que d'habitude et avait passé la matinée à s'échauffer en vue de reprendre un entraînement de patinage. La partie échauffement s'était relativement bien passé mais l'entraînement de début d'après-midi, lui, avait été une véritable catastrophe. Courbaturée de partout à force de percuter le sol à la fin de chaque saut qu'elle avait tenté, elle en avait eut assez d'accumuler les bleus et avait quitter la patinoire passablement épuisée. Pour une fois, au lieu de rentrer directement chez elle, elle avait eu envie de se rendre dans son café préféré où l'on servait les meilleurs cafés corsés. Elle n'eut cependant pas le choix quand elle entra dans l'établiment et dû sortir sa canne d'aveugle pou éviter les chaises qui ne cessaient de voyager de table en table à cause de quelques clients. Arrivant au bar, elle s'installa sur l'un des siège, rangea sa canne dans son sac qu'elle posa à ses pieds quand le barman la salua:

"Bonjour Mademoiselle Sanada, qu'est-ce que je vous sers aujourd'hui ?" demanda-t-il

"Bonjours Lorio. J'aimerais le café le plus fort que vous ayez, j'ai besoin de me réveiller un peu..." répondit-elle en souriant amicalement.

A force de fréquenter le café depuis presque un an, le serveur la connaissait suffisement bien. Ca ne la génait pas trop qu'il l'appelle par son nom même si "Yuuriko" aurait été plus discret mais dans un café, qui écoute la conversation des autres... Elle entendit un verre se poser sur le comptoir juste à côté d'elle et tourna la tête dans la direction d'où le bruit était venu:

"Bonjour, j'espère que ça ne vous gène pas que je me sois assise ici..." demanda-t-elle avec le même sourire amical qu'elle avait adressé au barman un peu plus tôt.

C'est que malgré sa cécité, Yuuriko restait quand même une personne assez souriante et peu importait qu'elle s'adresse à un inconnu ou à un ami, avec Yuuriko, tout le monde était traité de la même façon. Certains avaient qualifié ses sourires d'hypocrite mais il n'en était rien. Yuuriko n'avait pas sa langue dans sa poche quand il fallait dire ce qu'elle pensait mais était toutefois du genre à avoir le coeur sur la main. Et puis, depuis la veille, elle avait une raison de plus de sourire puisqu'elle fait la rencontre d'un jeune homme charmant bien qu'il aie un caractère assez particulier mais elle l'appréciait déjà beaucoup. Aujourd'hui était peut-être aussi un jour propice aux rencontres agréables...
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MessageSujet: Re: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptyJeu 5 Mar - 3:51

Quelque chose le dérangeait.

Non pas qu’Eiri n’aimait pas la compagnie d’une jeune femme, au contraire, dans le passé, avant de connaître son débile d’amant, il avait toujours une fille qui ne durait qu’un soir. Non, ce n’est pas non plus que la fille qui lui avait demander si elle espérait qu’elle ne gênait pas d’être assise ici était moche, pas du tout, et le romancier pensait plutôt le contraire même s’il n’était pas intéressé. Non, ce n’était pas du tout ça qui dérangeait le blond, pas du tout. Non il y avait un seul truc qui le dérangeait. Cette fille en face de lui, qui avait de longs cheveux noirs et qui affichait un sourire très amical avait l’air particulièrement étrange.

Eiri n’était pas détective, mais le regard qu’elle lui lançait était tellement bizarre… Il ne savait pas pourquoi, mais cette fille avait des yeux étranges, hors du commun, pas au niveau de la couleur, mais bel et bien au niveau du regard. Au final, il laissa tomber, en deux secondes à peine. A quoi bon s’intéresser à une parfaite inconnue qui demandait juste si elle ne gênait pas. D’ailleurs gênait-elle ? Bien sur que non, il s’en moquait parfaitement. Elle ne lui avait même pas demandée d’autographe, ce qui était particulièrement étrange, sa aussi.


- Bien sûr que non, sa ne me gêne pas.

N’importe quelle fan aurait tout donné pour s’asseoir à côté de lui, mais il les aurait toutes rejetés si elles avaient été piaillantes, embêtantes et saoûlantes. Une bière suffisait pour saoûler quelqu’un ! Même si Eiri tenait l’alcool plus que certaines personnes. Il fallait dire qu’avant que Shuichi emménage chez lui, il ne buvait quasiment que sa et du café ou des autres boissons caféinés… Des boissons donc pas très saines pour la santé.

Mais pour l’instant, il faut s’intéresser à cette inconnue, même si Eiri n’y prête pas attention, il relève sa bière pour en reboire une gorgée, et dans un soupir en repensant à son débile d’amant, ne peut s’empêcher de lâcher quelques mots, presque insonores, mais qui pouvait quand même s’entendre, si on à des bonnes oreilles.


- Crétin de Shuichi…

A croire que le romancier ne faisait plus du tout attention à la jeune fille qui se trouvait à côté de lui, et d’ailleurs, avait-elle entendu ce qu’il a dit… ? Comment allait-elle réagir si c’était le cas… ?
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MessageSujet: Re: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptyJeu 5 Mar - 13:26

Sur l'entre fait de sa question et la réponse de l'inconnu à côté d'elle, le barman lui apporta son café. Yuuriko pouvait en sentir l'arôme et rien que cela suffit à lui réveiller quelques neurones de plus... Le café promettait d'être un pur délice pour ses papilles gustatives. C'est à peu près à ce moment que l'inconnu répondit à sa question:

Citation :
- Bien sûr que non, sa ne me gêne pas.

Yuuriko le remercia d'un sourire, comme à son habitude. A la voix de l'inconnu, elle se rendit compte qu'il s'agissait d'un homme encore jeune, peut-être à peine plus vieux qu'elle. Toutefois, elle eut l'impression que ce dernier s'était enfermé dans ses réflections car même si elle savait qu'il y avait quelqu'un à côté d'elle, c'était comme si elle était seule... Etrange vous me direz, mais quand on est aveugle, on est plus sensible que d'autres et on a parfois plus de facilité à voir l'invisible... Elle hésita un moment à s'assurer que l'inconnu allait bien mais finalement, préféra se taire car peut-être il n'apprécierait pas qu'elle se mèle de ses problèmes. Elle sirota son café comme d'autres déguste un vin milésimé. Pour elle, la meilleure réussite de l'homme était l'invension du café. Elle soupira d'aise et de satisfaction quand elle entendit son voisin ronchonner...

Citation :
- Crétin de Shuichi…

Elle reposa lentement sa tasse, s'assurant discrètement de la poser dans la sous tasse qui lui avait été servie sous sa boisson et finalement, curiosité et bon coeur reprirent leur droit. Elle se tourna à nouveau vers son voisin...

"Je vous demande pardon... Je ne voudrais pas me méler de ce qui me regarde pas mais vous semblez avoir quelques problèmes. Je me disais que peut-être, vous accepteriez d'en parler... Je n'aurait peut-être pas du ?" demanda-t-elle légèrement incertaine et inquiète.

Et voilà, c'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait pas s'empêcher de vouloir aider tout le monde, cela lui avait déjà apporté quelques problèmes mais son coeur un peu trop bon ne lui permettait pas de faire autrement, c'était dans sa nature. Consciente qu'il pouvait tout aussi bien l'envoyer promener, elle seulement qu'il ne prendrait pas trop mal son intrusion dans ses réflections... De plus, a bien "regarder", Yuuriko pouvait ressentir les troubles qui agitait l'essence même de son voisin... Tristesse, colère, irritabilité, inquiétude et une pointe de violence... Un psychologue aurait qualifié son voisin d' "homme terne", Yuuriko aurait plutôt dit "homme triste et tourmenté" mais elle n'était pas psychologue... N'obtenant pas de réponse immédiate, elle cru l'espace d'un instant qu'il la fusillait du regard, heureusement qu'elle ne pouvait pas le voir... Elle ajouta cependant:

"Parfois, il est plus facile de se confier à un inconnu pour comprendre les choses..." dit-elle presque timidement.

Toutefois sa timidité subite n'avait rien avoir avec la timidité que certains ressentent vis-à-vis d'une personne qui les attire, celle de Yuuriko était surtout dûe au fait que quelque chose chez son voisin l'intimidait... Sans compter qu'il dégageait aussi un fort charisme...
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MessageSujet: Re: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptyVen 6 Mar - 1:46

[Musique d’ambiance (et on ne rigole pas)]

Pourquoi fallait-il que tout soit comme ça ?

Eiri ne prit pas du tout attention à la tasse qui se reposa lentement sur la sous-tasse fait pour, trop concentré dans son rappel de ce qui lui était arrivé depuis tout à l’heure et qui avait entraîné diverses confusions, souvenirs revenants dont il aurait bien voulu se passer, et divers autres choses qui rendait son humeur encore plus morose que d’habitude. Alors qu’il allait sortir son paquet de cigarette de sa poche pour fumer, il entendit la voix qui l’avait interpellé tout à l’heure, celle de la jeune fille qui était à côté de lui, la même qui l’avait intrigué pendant à peine deux secondes.

Elle s’excusait, avait-elle entendu ce qu’il avait dit dans son soupir… ? Bah, qu’importe après tout. Elle annonça qu’elle ne voulais pas se mêler de ce qui ne la regardait pas, mais c’est ce qu’elle fit lorsqu’elle annonça qu’il semblait qu’Eiri avait quelques problèmes, sa manière était très poli, et il ressentait bien sûr cette inquiétude dans sa voix, cette fille ne devait pas beaucoup aimé dérangé les étrangers. Et puis, comment se faisait-il qu’elle ne s’étonnait pas de la couleur de cheveux du romancier, ni de son apparence qui montrait quasiment en tout point qui il était ? Il n’en savait rien.

Pourquoi fallait-il qu’il trouve quelqu’un qui se demande ce qu’il a… ?

Comme s’il n’était pas assez embêté comme sa, ainsi il regarda la jeune fille avec des yeux presques irrités. Enfin presque… Carrément irrités même… Comme s’il avait besoin d’un autre psychologue alors qu’il en avait déjà un qui se débrouillait déjà très bien pour lui, vu qu’elle avait réussit à lui donner des très bons calmants auparavant. Alors cette fille aux cheveux noirs n’avait pas besoin de jouer à la psy. Elle lui annonça quand même qu’il était plus facile de se confier à un inconnu pour comprendre les choses, et il eut bel et bien la confirmation qu’elle était quelques peu timide, vu le ton qu’elle avait employé…

Et Eiri soupira, un soupir irrité, comme si malgré tout, il avait envie de parler, c’est vrai quoi, il se posait trop de questions, pourquoi une inconnue totalement étrangère à lui qui avait l’air de se prendre pour une psychologue n’avait pas raison, et puis, elle pourrait savoir répondre à ses questions, ce qu’il doutait fortement et il ne la reverrait plus jamais. Mais néanmoins il doutait de ce qu’il venait de penser, et ne savait pas vraiment s’il allait tout dire, dans ce bar.

Pourquoi fallait-il qu’une petite voix lui chuchote de le faire… ?

Il savait bien qu’il était à moitié schizophrène, mais tout de même… Au point que quelqu’un en lui le pousse à tout dire ce qu’il avait sur le cœur à une parfaite inconnue, il se demandait vraiment ce qui lui arrivait, peut-être en avait il marre au point qu’il en devienne fou ? A cette idée, et à environ quelques secondes après que la jeune fille avait fini de lui dire pour les inconnus, il but une gorgée de sa bière et se mit à soupirer.

Mais la petite voix continuait de lui dire de tout dire. Sauf qu’il ne se voyait pas dire à une parfaite inconnue que son petit ami et plus précisément amant, était tellement embêtant et idiot qu’il en devenait insupportable et qu’il ne le comprenait toujours pas après toutes ses années, et que cela emmenant ceci il avait repensé à son passé qui avait bel et bien mal fini. Non vraiment, il fallait vraiment être idiot comme Shuichi pour tout déballer naïvement comme sa.

Pourquoi fallait-il que sa bouche s’ouvre toute seule dans ce cas… ?

- Vu que vous tenez tellement à vous mêlez de ce qui ne vous regarde vraiment pas, et que vous avez l’air de vous prendre pour ma psychologue, alors soyez assez intelligente pour répondre aux questions que je vais vous posé… De toutes façons, comme vous l’avez dit, vous n’êtes qu’une parfaite inconnue, alors sa m’étonnerait que vous puissiez répondre.

C’était extrèmement rare qu’Eiri parle autant, mais vraiment très rare, voire quasi inexistant… Et pourtant il avait étalé deux phrases bout à bout, deux longues phrases même…. Et il sentait parfaitement que ce n’était pas fini… Comment cela ce faisait-il que la petite voix est gagné la bataille… ?

- Il se trouve qu’aujourd’hui c’était mon jour de repos qui ne dure qu’un jour. Pourquoi alors a-t-il fallu que mon crétin de petit ami soit toujours insupportable et après une courte dispute habituelle se soit barré en courant de notre appartement alors que quelques minutes avant nous nous sommes disputés bien plus fort que cette fois ci ? Et alors que j’étais enfin tranquille, il a fallu que je fasse des cauchemars ! Pourquoi ma journée est-elle aussi pourrie que sa ?!


Il avait quasiment tout dit. Et cela l’étonnait lui-même. Etait-il déjà ivre ? Ou peut-être devenait-il réellement fou… ? Il l’ignorait. Et même s’il l’avait dit très doucement pour que quasiment personne ne l’entende, il savait que cette fille l’avait entendu… Et il espérait qu’elle ne le reconnaisse pas et ne dise rien aux journalistes. Quel idiot d’avoir tout dit. A croire qu’a force de traîner avec son débile d’amant, celui-ci déteignait sur lui ! Eiri devenait fou, ou alors il ne savait pas quoi… Il but d’un coup sec le reste de son verre, ne craignant pas du tout le coma éthylique…

Pourquoi fallait-il que la petite voix en lui est gagnée la bataille ?

Peut-être était ce juste parce qu’il avait besoin de parlé finalement, c’est vrai, il était toujours tout seul sans compter Shuichi et comme il ne pouvait pas se confier à la personne même du problème, il ne parlait donc pas. Certes il y avait Tohma, qui il en était sûr l’écouterait avec grand plaisir, le connaissant tellement… Mais Eiri savait que son beau frère allait le prendre dans le mauvais sens et s’attaquer à Shuichi, ce qu’il ne souhaitait aucunement pas. Il se souvenait parfaitement de ce qui c’était passé quelques années auparavant alors…


- Et je ne sais même pas pourquoi je vous dit tout ça, avait-il dit quelques secondes après son grand discours sur un ton morose, comme toutes les phrases précédentes.


Pourquoi était-il si franc soudainement ? Sa ne lui ressemblait aucune pas, et même cela l’étonnait tellement, il se demandait si quelqu’un n’avait pas pris sa place dans son corps et ne racontait pas tout à sa place, oui sa devait être certainement cela, sinon il ne voyait pas pourquoi il parlait autant, ou alors était ce l’alcool… Non, en réalité Eiri savait qu’il perdait la tête, voilà sa devait juste être ça…

Pourquoi fallait-il que tout ce passe mal aujourd’hui ?


Et aussi, comment cette parfaite inconnue allait-elle réagir face à la révélation du jeune romancier ? Il n’en savait rien, et même cela l’intriguait fortement…


[Et pourquoi faut-il que ce post soit mon plus grand ? O.o Deux pages complètes O__o'']
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MessageSujet: Re: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptyVen 6 Mar - 13:07

[ cyclops Hmm... je vois, je vois... mon cher, vous souffrez d'une mladie très rare et qui peu parfois disparaître comme elle est apparue, cela s'appelle de l'INSPIRATION ( Very Happy )]

Citation :
"- Vu que vous tenez tellement à vous mêlez de ce qui ne vous regarde vraiment pas, et que vous avez l’air de vous prendre pour ma psychologue, alors soyez assez intelligente pour répondre aux questions que je vais vous posé… De toutes façons, comme vous l’avez dit, vous n’êtes qu’une parfaite inconnue, alors sa m’étonnerait que vous puissiez répondre. Il se trouve qu’aujourd’hui c’était mon jour de repos qui ne dure qu’un jour. Pourquoi alors a-t-il fallu que mon crétin de petit ami soit toujours insupportable et après une courte dispute habituelle se soit barré en courant de notre appartement alors que quelques minutes avant nous nous sommes disputés bien plus fort que cette fois ci ? Et alors que j’étais enfin tranquille, il a fallu que je fasse des cauchemars ! Pourquoi ma journée est-elle aussi pourrie que sa ?! Et je ne sais même pas pourquoi je vous dit tout ça."

Le début n'était vraiment pas très engageant, Yuuriko avait l'impression d'avoir plus énervé son voisin en se préoccupant de lui... Toutefois, à sa grande surprise, il lui résuma ses problèmes. Bon, le ton employé n'était pas des plus cordiale mais au moins, il se déchargeait un peu... Lorsqu'il eut fini de déballer ses soucis, Yuuriko ne répondit pas tout de suite, prenant le temps d'analyser ce qu'il lui avait dit, réfléchissant à la meilleure mainère d'exprimer ce qu'elle pensait de sa situation...

Le cas du petit ami était assez simple, du moins dans la mesure où leur couple était vraiment basé sur des sentiments, ce qui la tracassait un peu c'était les cauchemards qui avaient suivit le départ du jeune homme... Elle ne s'arrêta même pas sur le fait qu'un homme lui parle d'un autre comme étant son petit ami alors que d'autres se serrait empressés de faire demi-tour comme s'ils avaient affaire à une maladie honteuse... Yuuriko n'avait jamais eu de petit copain, elle n'avait jamais eu le temps pour ça entre les entraînements et les compétitions mais elle connaissait parfaitement ce qu'était le manque d'affection... Pour les cauchmards, il devait s'agi soit des craintes de son voisin prenant forme dans ses rêves pour devenir des cauchemards, soit il s'agissait d'un traumatisme qu'il n'avait pas réussit à digérer... Mais dans ce cas, pourquoi les cauchemards étaient apparut après le départ du petit ami...

"Je ne voudrais pas que vous pensiez que j'essaie de jouer les psychologues, il m'est arivé d'en consulter un et je sais que ce sont des personnes très compétentes mais parfois trop d'objectivité n'est pas bon pour aider les personnes qu'ils essaient d'aider. Je ne vous dirai pas ce que vous devez faire mais seulement ce que je pense, pour le reste, c'est à vous de voir. En ce qui concerne votre petit ami, j'ai deux hypothèses, soit il a l'impression que vous ne lui témoignez pas assez d'affection ou que vous ne lui montrez pas vos sentiments, soit il est extrêmement sensible et la dernière dispute était la goutte qui a fait déborder le vase... Toutefois, je pense qu'au vu de la manière dont vous parler à une parfaite inconnue, je pencherait pour un mélange des deux, un petit ami sensible à qui vous ne montrez pas vos sentiments et qui au final s'inquiète..." commença-t-elle sur un ton qui cette fois n'avait plus rien de timide mais plutôt un rien agressif.

Elle ne cherchait pas à sortir ses griffes mais elle ne pouvait pas non plus laisser son voisin lui parler comme il l'avait fait sous prétexte qu'il était de mauvaise humeur. Le coeur sur la main, c'est bien, mais ce n'est pas pour autant qu'elle allait se laisser faire... Sans compter que sa cécité n'avait pas amélioré cette partie de son caractère, loin de là ! Elle reprit cependant sur un ton plus calme après avoir soupiré lentement...

"En ce qui concerne vos cauchemards, j'avais aussi deux hypothèses mais finalement, c'est encore plus simple que je ne ne le croyais... Je parie que vos cauchemards n'arrivent que lorsque votre ami n'est pas là... Donc, au final, vous avez peur de le perdre même si cela vous ennuie de l'admettre. Finalement, vous souffrez tous les deux de la même chose, votre ami à peur de vous perdre parce que vous ne lui montrez pas qu'il compte pour vous et vous avez peur de le perdre justement parce qu'il réagit si violemment à son manque d'affection. Vous devriez laissez tomber votre armure de temps en temps pour lui parler à coeur ouvert, je suis certaine que cel vous ferait du bien à tous les deux... Enfin, ce n'est que mon avis, comme je vous l'ai dit, vous faites ce que vous voulez..." termina-t-elle souriant à nouveau, mais d'un sourire triste cette fois.

C'est que le manque d'affection, elle connaissait par coeur et quand d'autre lui parlait de ce mal, cela la renvoyait toujours à son passé, l'époque où elle perdait la vue chaque jour un peu plus que la veille pour finalement se retrouver aveugle...

[Il semblerait que j'aie attrapé la même maladie... Au fait, très jolie la chanson... Razz]
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MessageSujet: Re: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptySam 7 Mar - 2:47

[Musique d’ambiance (et Eiri serait le premier qui chante….)]

Fallait-il s’énerver ou rester calme… ?

La jeune femme avait finit par répondre pendant qu’Eiri commandait un autre verre de bière. Non il n’était pas alcoolique, pas du tout, juste qu’il avait affreusement besoin de se vider ou d’oublier, juste pour faire passer, juste pour calmer cette petite voix qui lui soufflait des mots qu’il ne voulait pas entendre, pour oublier son cauchemar qui avait de toutes façon très mal terminé, il se souvenait encore du son du coup de feu et avait envie de crier pour apaiser ce son qui résonnait dans toutes ses pensées lorsqu’il y repensait. Oui, sa devait être ça, le romancier devenait fou, il n’y avait que cette solution.

Et pourtant il écouta la jeune femme dont il ignorait tout, mis à part qu’elle aimait bien les cafés spéciaux, qu’elle était très étrange et qu’elle n’avait pas l’air pour le moins du monde de le reconnaître. Elle lui expliquait quelle ne voulait pas qu’il pense qu’elle essayait de jouer le psy. Ce qui pour lui était ce qu’elle était entrain de faire. Elle raconta que c’étaient des personnes très compétentes mais trop objectives. Il n’avait jamais essayé d’analyser son psychologue, parce qu’il n’avait jamais pensé à faire cela.

Fallait-il écouter ou rembarrer la jeune femme ?

Pourtant il l’écoutait, elle disait à Eiri ce qu’elle pensait, et qu’elle avait deux hypothèses pour le cas de Shuichi. Ainsi la première question qui concernait cet imbécile d’amant allait être résolue, enfin tout dépendait de la réponse de cette inconnue aux long cheveux noirs. Pour la première hypothèse, il ne pouvait pas nier qu’elle avait tort vu qu’en effet, le romancier ne témoignait pas assez d’affection à ce crétin de chanteur, et même préférait l’insulter, le rembarrer, le disputer dans tous les sens plutôt qu’être gentil avec lui. Mais ce n’était pas de sa faute, il ne savait pas s’y prendre, c’est tout et puis Shuichi était trop insupportable en même temps…

Pour la deuxième hypothèse, c’était malheureux à dire mais cette femme qui n’avait plus l’air aussi timide qu’il le pensait avait encore raison. Son abruti d’amant était l’une des personnes les plus sensibles qu’il n’avait jamais vu en ce monde, enfin, sans compter Sakano qu’il avait déjà rencontré auparavant… Mais passons, elle pensait que si c’était le cas que ce crétin de chanteur était sensible, la dernière dispute avait fait tout exploser. Bon d’accord, c’était sûrement vrai, et puis il avait été un peu violent, mais quand même ! Shuichi avait vu pire ! Décidemment il ne comprendrait jamais cet idiot… A moins qu’on lui greffe exactement le même cerveau, mais il préférait éviter, parce qu’il ne voulait surtout pas devenir comme lui.

Fallait-il être méchant ou continuer de se taire ?

La jeune femme continuait de parler, en annonçant à Eiri que vu la manière dont il parlait à une inconnue, elle pencherait plus vers un mélange pour les deux. Comment ça ? Qu’est ce qu’elle insinuait par là ? Et puis, elle lui donna la réponse, la vraie réponse que le romancier connaissait parfaitement au profond de son cœur mais qu’il n’arrivait pas à déterrer quand il se disputait avec ce crétin de Shuichi. Un petit ami sensible à qui il ne montrait pas ses sentiments et qui au final s’inquiète. Voilà exactement la bonne réponse au quizz du blond qui prit le deuxième verre de bière que le barman lui tendait, en le remerciant.

Mais pourquoi Eiri ne montrait pas ses sentiments ? Alors qu’il en aurait tellement les moyens vu qu’il écrivait lui-même des romans d’amour, vu qu’il savait exactement quelles paroles utilisés… Peut-être était ce juste à cause du personnage de son cauchemar, qui avait fait recouvrir son cœur d’une épaisse couche de glace très difficile à faire fondre, ou à casser. Et puis, maintenant qu’il y repensait, cette glace si solide qui avait enseveli tous ses sentiments, avait finit par craquer, et les femmes d’un soir qu’il avait auparavant finir par disparaître, tout ça à cause d’une seule phrase, d’un seul regard, il avait juste suffit de dire moins de dix mots pour que le mur commence à fondre, à se briser, à ne plus pouvoir supporter le poids de l’amour. Et sa, rien n’y personne ne pourrait recommencer cet acte…

Fallait-il se remémorer ou boire sa bière ?


Ce jour là, ou il était tranquillement entrain de se promener dans le parc, qu’il avait attrapé une feuille de papier qui s’était envolé dans le vent, le destin avait tourné, c’était enclenché, ou peut-être la gravitation avait elle été plus forte que lui ? A moins qu’ils est fait un complot pour réussir à faire rencontrer Eiri et Shuichi. Oui ce crétin dont les paroles étaient nullissimes. Il ne s’était même pas retenu de lui dire en plein face. A quoi bon masquée la véritée ? Et cet idiot l’avait poursuivi, l’avait recherché. Comme le romancier avait cherché Kitazawa quelques années auparavant… Pour finir par le tuer. Sauf que Shuichi ne tuera jamais Eiri. Et le blond le savait parfaitement.

Finalement, il prit sa bière en main et se rendit compte que la jeune femme continuait de parler, alors qu’il n’avait encore rien dit, ce qu’il aurait dut faire, mais qu’il avait totalement oublié vu qu’il était totalement perdu dans ses souvenirs les plus profonds. Cette fois ci, elle parlait sur un sujet dont elle ignorait à peu près tout, vu qu’il n’avait pas parlé de quoi il avait cauchemardé… Il n’allait pas non plus lui déballer comme ça, d’un seul coup son passé. Il l’avait fait avec Shuichi, dans l’espoir qu’il s’éloigne de lui, mais cela n’avait fait que renforcer leur lien en réalité… En tout cas Eiri ne s’imaginait pas dire à une parfaite inconnue « Ouais j’ai tué mon prof’ parce qu’il a tenté de me violer et que sa m’a énervé » il n’était pas aussi stupide que sa.

Fallait-il se demander s’il rêvait ou pas ?

Cette fille avait encore deux hypothèses à propos de son cauchemar. Sauf que finalement elle avait trouvé que la réponse à la question d’Eiri était encore plus simple qu’elle ne le croyais. Le romancier était-il aussi stupide qu’il ne s’en rendait pas compte ? C’était totalement impossible voyons, enfin, à vrai dire, il savait qu’il n’était pas doué pour les sentiments, même si c’était un romancier, mais tout de même… Elle paria même sur ses paroles, que les cauchemars du blond n’arrivait que quand Shuichi n’était pas là. Et le problème c’est qu’elle avait en partie raison. Le plus souvent quand il faisait un cauchemar, l’idiot qui lui servait d’amant n’était pas là. Certes il avait déjà fait des cauchemars quand ce crétin était là, mais c’était vraiment très rare…

Elle conclu donc que c’est parce qu’Eiri avait peur de perdre le jeune chanteur aux cheveux roses qui devait en ce moment pleurer quelque part en ville que son amant n’était qu’un méchant sans cœur, comme il l’avait fait quelques minutes auparavant….. Peur de perdre Shuichi… Le romancier ne pouvait pas nier ce qui était vrai et donc ne pouvait pas répondre négativement à cette conclusion dans sa tête. Oui, il refusait d’admettre cette parole, cette vérité, cette raison. Ce crétin était la seule personne qui en ce monde avait réussit à faire fondre la glace qui avait totalement enseveli ses sentiments…

Fallait-il être bouleversé ou faire comme si de rien n’était ?

Cette parfaite inconnue qui avait totalement raison depuis tout à l’heure, qui avait sut répondre à toutes les questions qu’il se posait, donna un final… Shuichi et Eiri souffraient tous les deux de la même chose, ce crétin à peur de perdre le blond parce que le romancier ne montre pas à quel point il tiens à lui et l’écrivain avait peur de perdre le débile de chanteur pleurnichard et insupportable à cause de sa réaction violente et débile… Oui ils étaient pareils. Quand l’un avait besoin de l’autre, l’autre avait besoin de l’un, même l’une des chansons de cet idiot le prouvait. Comment s’appelait-elle déjà ? In the moonlight, quelque chose dans ce genre là. D’où regardes tu cette lune que nous regardons ensembles ce jour là… ?

Et au final, cette jeune femme aux longs cheveux noirs finit par lui donner une espèce de conseil, celle de faire tomber son armure de temps en temps pour lui parler à cœur ouvert. Mais comment enlever cette glace qui ne voulait pas fondre ? Et puis en quoi cela la regardait-elle ? Même si Shuichi avait réussit à casser un morceau de cette barrière indestructible, même si Eiri paraissait plus heureux avec lui, pourquoi suivrait-il les conseils d’une parfaite inconnue ? Et comment cela ce faisait-il que la petite voix dans sa tête lui annonçait que cette jeune femme avait totalement raison… ? Il était perdu, ou alors il devenait fou, au choix. Il but une gorgée de sa bière. Et la regarda. Elle souriait mais il voyait bien que ce n’était pas vraiment un sourire.

Fallait-il répondre ou continuer de tenter de comprendre ?

Quelqu’un en lui, lui annonçait que cette jeune inconnue si étrange avait parfaitement raison, et que même si Eiri refusait de l’admettre c’était vrai tout ce qu’elle disait. Oui, il cachait ses sentiments, oui il ne montrait jamais ce qu’il pensait. Ce n’était pas un sans cœur, même s’il se montrait vraiment méchant en face de Shuichi, il avait cette particularité de toujours calmer ce crétin. Peut-être ne se montrait-il pas très tendre envers son débile d’amant, c’est vrai, mais… Pour lui c’était sa seule manière de montrer qu’il l’aimait. Il ne s’imaginait pas entrain d’hurler après le chanteur aux cheveux roses fushia qui pête les yeux et dont la nuance ressemble à la couleur rose barbie. Il ne s’imaginait pas entrain de se cosplaiyser pour lui, ni entrain de sourire béatement en face de lui.

Mais néanmoins, même si Eiri avait vraiment du mal à se l’admettre au fond de lui, malheureusement, cette femme avait raison. Et avait réussit, contre toute attente, à répondre à ses questions. Et ça il ne pourrait jamais le nier, jamais l’inverser, jamais le changer. Et il savait que c’était à lui de répondre.


- …Je n’aurais jamais pensé qu’une parfaite inconnue comme vous, puisse…

Il avait énormément du mal de l’admettre, de pouvoir parler, de pouvoir le dire.

- Répondre aussi….Correctement à mes questions…

Fallait-il continuer de parler ou laisser un silence de mort ?

Toujours autant bouche bée, ou plutôt ne sachant quoi dire, il savait qu’il devait parler, sa petite voix en lui l’obligerait à le faire de toute façon. Mais que dire ? Mis à part qu’il ne pourrait jamais faire tomber cette armure aussi facilement. Néanmoins, en y réfléchissant, lorsqu’il à embrassé Shuichi sur la bouche devant tout le monde en pleine rue de Tokyo précédemment, Eiri avait fait tombé cette armure non ? Même si c’était juste pour calmer son crétin d’amant.


- Votre mélange d’hypothèse est correcte…. Et…. Je pense, que de toutes façons il va revenir à la maison cet idiot, il va encore hurler dans tous les sens et je vais devoir le calmer. Néanmoins… Avant de le rencontrer, je doit avouer que je m’ennuyais un peu.

Oui, c’était vrai, et il se demandait encore pourquoi il avouait tout cela. Avant qu’il ne rencontra Shuichi, tout ce qu’il faisait, c’était écrire, boire de la bière, manger pas très sainement, et coucher avec une fille pour un soir. La routine et il fallait avouer que sa vie n’était qu’ennuyeuse, voire pas terrible quand il cauchemardait de son professeur.

Fallait-il…….. ?


- Je vous est sous-estimé mademoiselle. Je me demande même ce que vous faites ici… Et vous, vous n’avez pas de petit ami ?


Non il ne voulait pas vexé, il demandait juste, vu qu’elle c’était intéressé à sa vie, il voulait juste un peu changer de sujet… Et puis elle trainait seul dans un café, ce qui était rare pour une fille comme de son âge, qui aurait put aller trainer au cinéma avec son petit copain


[C'est une maladie très grave alors... Parce que là j'ai battu tous les records... (et récemment j'ai écris l'histoire d'un perso, elle faisait 14 pages....)]
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MessageSujet: Re: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptyDim 8 Mar - 20:11

Reconnaître qu'elle avait raison avait dû être assez difficile pour son voisin de comptoire et Yuuriko fut assez contente de voir qu'en fin de compte, elle ne s'était pas trompé. Elle aurait pu passer totalement à côté de la plaque mais au lieu de sa, elle avait mit dans le mile. Elle sirota son café pendant que son interlocuteur lui exprime sa confiance en ce qui concernait le retour de son petit ami mais elle faillit s'étrangler quand il lui demanda si elle n'avait pas de petit ami...

"Non, je n'ai pas de petit ami, je n'en ai jamais eu à vrai dire, je n'avais pas le temps quand j'étais adolescente et maintenant... Eh bien disons que pour une certaine raison, il semblerait que je les fasse fuir. Vous êtes toujours aussi directe avec les inconnu où ai-je droit à un traitement de faveur ?" demanda-t-elle légèrement amusée par le changement de sujet flagrant de son voisin.

Contrairement à Eiri qui s'étonnait qu'elle ne le reconnaisse pas, elle, avait apprit à ne plus s'en étonner. Après tout, tout le monde n'appréciait pas forcément le patinage artistique et ne pouvait donc pas savoir qui elle était mais c'était aussi ce qu'elle préférait... Etre acosté par des fans qui vous demandent un autographe ou quand vous reprendrez les compétitions, n'était pour elle qu'une plongée en enfer. Après avoir perdu la vue, elle n'était plus apparue dans aucune compétition officielle, n'avait plus donné d'interview et avait même déménagé. Pour la question du petit ami, c'était plus délicat, elle avait tenté d'avoir une relation plus d'une fois en trois ans mais sa cécité avait toujours tout gâché parce que chaque fois, les candidats potentiels avaient brusquement plus le temps pour elle une fois qu'elle leur en parlait. Bref, à moins de tomber sur la perle rare, elle était destinée à être seule...

Elle n'eut pas besoin de demander un second café, le barman lui en présenta un autre, exactement à la même place où le précédent était posé, au milimètre près, avant d'intervenir dans la discution des deux personnalités qui cherchait l'anomyma et le calme...

"Si des journalistes se trouvaient ici, ils auraient de quoi faire un scoop... Eh, c'est vrai, avoir l'écrivain le plus réputé et l'ancienne championne nationale de patinage artistique assis dans un bar et discutant comme si le monde n'existait pas, c'est pas tout les jours que cela arrive..." dit-il comme s'il s'agissait de quelque chose de drôle...

... L'écrivain le plus réputé... Et dire qu'elle ne s'était même pas rendu compte qu'elle discutait avec Yuki Eiri... Pourtant, elle avait déjà entendu sa voix à la radio lorsqu'il répondait à une interview et elle ne l'avait pas reconnu... Toutefois, elle ne s'en formalisa pas plus, elle pouvait très bien comprendre ce que c'était que de rechercher le calme pour fuir les fans toujours exigeant... Finalement, elle éclata de rire... Un rire franc, frait et véritablement amusé.

[Comme je le disais, cela peut parfois disparaître comme c'est venu... Au fait, il m'est arrvé d'écrire l'histoire d'un personnage aussi et cela fait aussi plus d'une dizaine de page... le premier jet en faisait tout juste 7 mais à force de retravailler et détailler l'histoire, cela a prit de l'empleur... Bonne continuation dans l'écriture ^^... Au fait, je pourrai lire l'histoire que tu as écrite ? Enfin, si tu vex bien évidemment... ^^"]
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MessageSujet: Re: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptyMar 10 Mar - 1:13

[Mauvaise nouvelle, mon inspi est partie (bon d’accord j’ai eut une période de stress (Zoo Tycoon qui bugue + Messe + Brevet blanc + Ecole + Allemand pas fait = Inspi c’est barrée Oo) Pour l’histoire, je te la passe comment ? Oo Sa tiendra pas tout un mp O_o Enfin j’vais voir] [Maintenant que j’y pense, je crois que Flemmarditée vient de revenir… Sa doit être sa qu’Inspi est pas motivée…]

Peut-être que la question était-elle un peu trop osé, mais non seulement Eiri souhaitait vraiment changer de sujet, mais en plus il se demandait sincèrement ce qu’une jeune fille comme elle faisait toute seule. Elle finit néanmoins par lui répondre, que non elle n’avait pas de petit ami. Fort étonnant, du point de vue de l’écrivain, cette femme pouvait au moins attirer quelques hommes. Non ? Elle les faisait fuir ? Mais les gens avaient il des trous à la place des yeux ou quoi ? Apparemment oui… La jeune inconnue finit tout de même par ajouter une dernière phrase, oui Eiri était direct avec les inconnus, et il l’était pour tout dire, la plupart du temps.

Cette jeune femme dont l’identitée lui était toujours inconnue, avait toujours cette chose qui le dérangeait et dont il ignorait quoi, non pas que le visage de cette fille lui était familier, du tout, juste que son regard le dérangeait, et il ignorait totalement pourquoi. Soudainement, le barman qui lui avait servi deux bière dont une qu’il n’avait pas fini, et un deuxième café à la jeune fille, se permit d’intervenir dans la conversation des deux personnes. Il parlait de journaliste, de scoop…. Avoir l’écrivain le plus réputé et l’ancienne championne nationale de patinage artistique… ? Cette fille était….. ? Maintenant, son visage lui disait quelque chose, il avait dut le voir un jour à la télé ou dans les journaux….

Et le rire de cette fille retentis soudainement dans tout le bar. Cela ne surprena pas Eiri, qui était heureusement habitué aux crises de fou rire habituelles de son amant, enfin je me corrige, de son idiot d’amant. Après tout, le jeune romancier était l’une des seules personnes en ce monde à pouvoir supporter le fou qu’était le jeune chanteur aux cheveux roses. Le blond ne réagis donc pas au rire de cette jeune fille.


- Ancienne championne nationale… ?

Répétant un bout de la phrase que le barman avait dit quelques secondes … Eiri continua de parler.

- …. Comment vous appelez vous ?

Autant connaître un peu l’identitée de cette jeune fille. En attendant, Eiri regarda par la fenêtre du bar, il faisait nuit ou alors il commençait de faire nuit…Que faisait Shuichi en ce moment ? Pleurait-il dans son coin ? Tentait-il de rentrer ?.... Et puis pourquoi l’écrivain pensait à lui alors qu’il était avec quelqu’un d’autre, n’était-il pas venu ici justement pour oublier les évènements précédents… Il reporta ainsi son attention sur la dite-ancienne championne nationale de patinage artistique-.
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MessageSujet: Re: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptyMer 11 Mar - 20:09

Le rire de Yuuriko cessa pour faire place à un sourire réellement amusé. C'était la deuxième fois en deux jours qu'on ne la reconnaissait pas... et cela l'amusait.

"Je me demnde si je devrais vous donner mon nom, l'anonymat est assez agréable... Mais étant donné que je sais maintenant qui vous êtes, je suppose qu'il ne serait pas poli de ne pas vous dire mon nom... Je m'appelle Yuuriko Sanada, enchantée de vous rencontrer Eiri-san..."

Toutefois, elle espérait qu'il ne cherche pas à en savoir plus car elle ne voulait pas parler de son handicap, en fait, surtout de la manière dont elle avait perdu la vue. Si elle avait accepté sa cécité, elle ne s'était toujours pas remise de l'accident qui lui avait coûté la vue. Elle ne pensait pas que Eiri soit au courant de quoi que ce soit car après tout, même les médiats n'étaient pas informés de son état mais elle préférait se préparé pour la question suivante au cas où il demanderait pour quelle raison elle était une "ancienne" championne alors qu'elle était encore assez jeune pour participer aux compétitions...

En ce qui concernait la question de savoir comment elle avait deviné qu'il s'agissait de Eiri, c'était assez simple, elle avait tous ses livres (en braille bien entendu) dans sa bibliothèque et elle les avait dévorés au moins une dizaine de fois chacun, pour elle aucun écrivain ne valait Yuki Eiri et c'était un peu par chance qu'elle ne s'était pas trompé.

Elle bu un peu de son deuxième café... Même si elle était fan de ses bouquins, elle n'en profiterait pas pour jouer les groupies, elle connaissait très bien le sentiment d'être au calme et loin des autres. Elle posa sa tasse...

"Je me demande comment cela se fait que je ne vous ai pas reconnu tout de suite, j'ai pourtant déjà entendu votre voix mais je n'ai pas fait la relation... Mais effectivement, si des journalistes passaient par ici, nous risquerions de voir apparaître des gros titres assez ennuyeux et puis il me semble que vous vez quelqu'un dans votre vie... Cela blesserait surment votre amant..." dit-elle redevenant sérieuse.

Tout comme Eiri un peu plus tôt, elle essayait de noyer le poisson, de changer de sujet mais n'était vraiment pas douée pour le faire car cela devait se voir comme le nez au milieu de la figure... Elle essaya de masquer le fait qu'elle redoutait quelque chose (LA question), priant intérieurement pour que Eiri ne se rendent compte de rien...

[Mon inspiration est en panne... T_T]
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MessageSujet: Re: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptySam 14 Mar - 1:46

[Sorry for my retard, mais vois-tu, mon brevet blanc fut pesant ^^’ au final, j’ai juste loupée la géométrie et un peu l’éduc-civique =D. (et en passant, remercions Shu-chan… Qui m’a redonné l’inspi inconsciemment à nouveau. (C’est simple, un jour j’avais mal à la tête, pas d’inspi, rien et elle m’a fait écouté une musique pour autre chose, et c’te musique m’a remotivée u_u donc j’ai réessayée de me remotivée avec c’te musique… Bingo !)

Donc en l’honneur de cet idiot (*en mode riri*) : MUSIQUE D’AMBIANCE (qui colle pas avec le post)]

Non, il ne reconnaissait pas cette fille, parce qu’il ne s’intéressait pas tant que sa au patinage artistique. Et puis entre son éditrice, les infos sur lui, ses interviews, ses livres et surtout, oui surtout, Shuichi, il avait du mal à tout gérer et ne pouvais pas vraiment s’intéresser à autre chose, il l’avait sûrement vu quelque part quand il cherchait des infos pour son livre, sa devait être ça. Yuuriko Sanada, sûrement un nom qu’il devrait ce souvenir, parce que cette fille à eut raison à toutes ses questions, et Eiri en avait été fort étonné.

Après le reste de cette fille, il s’en moquait totalement, oui la chose qui clochait chez elle, sa devait juste être le fait que son visage lui avait été familier, après le reste, il s’en fichait. Ce qu’elle était, ce qu’elle avait fait, ce qu’elle était devenu, ce qu’elle faisait, sa couleur préféré, son animal préféré et tout ce que les fans/groupies cherchent à savoir sur leur star préféré, il s’en moquait réellement.

Et puis, alors qu’il buvait une simple gorgée de sa deuxième bière à moitié vide, cette jeune fille dont il connaissait à présent l’identité, ce mit alors à parler… Racontant juste qu’elle se demandait comment cela se faisait qu’elle ne l’avait reconnu. Oui, les journalistes… Il se souvenait le jour où ces idiots étaient apparus soudainement à sa porte, et qu’il avait dut faire son coming (<= pas sur de l’orthographe ^^’) out devant tout le monde… A la télé… Cela lui rappela un peu de mauvais souvenirs, ainsi il préféré soupirer à cette pensée.

Il regarda à nouveau au dehors, même s’il ne voulait pas l’admettre, Eiri s’inquiétait pour Shuichi. Qu’était entrain de faire son idiot d’amant ? Pleurait-il dans son coin ? Hurlait-il comme d’habitude ? Etait-il entrain de tenter de rentrer dans l’appartement ? Que faisait-il ? Et pourquoi est ce qu’il pensait à sa, d’abord ? Alors il reporta son attention vers la jeune fille, n’ayant même pas remarqué son changement bref de sujet, n’ayant toujours pas répondu à ses phrases.


- Ils sont énervants à se mêler de ce qui ne les regarde pas… Il y a autre chose à voir que deux « stars » qui discutent entre elles. Quels bandes d’idiots, à fourrer leur nez partout… Ils n’ont pas conscience que certaines personnes aimeraient garder leur vie privée pour elles ? Non, pour eux c’est logique d’annoncer à tout le monde tous les ragots du coin. Dit-il d’un ton un peu énervé.

Non, il n’était vraiment énervé en réalité, juste qu’en y repensant, ces journalistes étaient vraiment stupide. Mais est ce que cette fille avait déjà sentie cette sensation d’être vendue à tout le monde, juste grâce à quelques infos survenu comme ça, dont on n’ignore où ? Il l’ignorait et même, hésitait à lui poser la question. Se serait se mêler de sa vie, et sa ne l’intéressai pas du tout.

- En plus, au lieu qu’il n’y en est qu’un, c’est tout une dizaine qui vous agresse en pleine rue.


A croire que les journalistes étaient pire que les fans… Ce qui dans un sens, était un peu vrai. On sort de chez soi en étant connu, soit on se fait agresser par des fans qui demandent des autographes, et qui s’en vont tout de suite après, ce qui est embêtant, mais au final très calme par rapport à la deuxième solution qui est de se faire agresser par des journalistes en furie qui veulent tout savoir sur tout, et qui tournicotent autour du pot attendant que l’eau déborde, que vous craquiez. Et Eiri détestait sa. Non seulement il se devait de supporter un crétin surexcité qui lui saute dessus au vrai sens du terme, mais en plus, supporter ses journalistes agressifs et pour la plupart idiots était très très très embêtant. Surtout pour une personne avec un aussi sale caractère, comme le romancier.

- Mais il faut avouer qu’ils servent parfois à quelque chose, sinon votre visage ne m’aurait pas été un petit peu familier.


Mais il y avait toujours cette chose qui clochait, cette chose qu’Eiri n’arrivait pas à discerner, quelque chose le dérangeait et il ne savait pas quoi, mais cela commençait à l’énerver. Comme s’il avait oublié quelque chose… Non, il ne savait plus, et il s’en moquait au final, pourquoi s’énerver à cause d’un détail ?
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MessageSujet: Re: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptySam 14 Mar - 19:47

Après une longue tirade exprimant clairement ce qu'il pensait des journalistes, une petite colnclusion contradictoire fit son apparition dans le discours de Eiri:

Citation :
- Mais il faut avouer qu’ils servent parfois à quelque chose, sinon votre visage ne m’aurait pas été un petit peu familier.

Yuuriko aurait pu en dire autant, elle avait pu voir Eiri à la télévision avant de perdre la vue et avait souvent entendu sa voix par la suite et tout ça grâce à ces fichus médias que n'importe quelle personnalité rêvait de ne jamais rencontrer.

"J'aurais pas dit mieux mais j'aurais du mal à dire que votre visage m'est familier étant donné que je ne peux pas le voir... Par contre, je n'ai aucune excuse pour votre voix, j'aurais dû pouvoir la reconnaître... Enfin, ce n'est pas le plus important, laissons les sujets irritants de côtés. J'ai l'impression que vous vous inquiétez, non ? Peut-être devriez-vous rentrer au cas où Shindô-san vous attendrait..." suggéra-t-elle sincèrement inquiète du "bonheur" de l'écrivain.

Evidemment, inutile de dire qu'elle se doutait que l'écrivain se fichait pas mal de ses conseils mais il aurait été plus difficile d'aller contre sa nature. Elle sortit un stylo de son sac et inscrivit sur une serviette son numéro de portable ainsi que son nom et la fit glisser vers l'écrivain:

"Si un jour vous avez besoin de parler et que vous n'avez pas envie de voir la tête de votre psy, appelez-moi. Ou alors vous déchirez ce papier, c'est vous qui voyez..."

Elle n'avait rien trouvez de mieux à dire et elle se serait bien gifler si elle n'avait pas été certaine qu'on la prendrait pour une folle. Elle vida son café et soupira. Elle aimait aider les autres et s'en aller avant qu'il ne leur vienne à l'idée de la remercier mais parfois, très rarement, peut-être trop rarement, elle avait besoin que quelqu'un d'autre s'occupe d'elle... Elle était pressée de revoir son amie d'enfance pour pouvoir tout lui raconter, pour qu'elle lui apporte les réponses à ses propres questions qui étaient pourtant si évidentes parfois... Deux jours de suite à se rappeler qu'elle était seule, que personne ne l'attendrait jamais, qu'elle ne se disputerait jamais avec qui que ce soit, ce ne devait pas être une très bonne semaine... Elle ressentait cruellement le besoin de voir Ushio mais cela n'arriverait pas avant un mois... A moins que Kimihiro, le jeune homme qu'elle avait rencontré la veille, veuille bien la voir... Mais pourquoi pensait-elle à lui maintenant alors que Eiri était à côté d'elle et qu'il avait quelques problèmes de son côté...
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MessageSujet: Re: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptyLun 16 Mar - 23:49

[Musique d’ambiance qu’a aucun rapport avec le post

La jeune fille parla presque tout de suite après qu’Eiri est finit de ronchonner après ces maudits et idiots de journalistes. Elle lui annonça qu’elle n’aurais pas dit mieux, mais qu’elle aurait du mal à dire que le visage de l’écrivain lui était familier… Etant donné qu’elle ne pouvait pas le voir ? Cette fille ne portait pas de lunettes et n’avais pas l’air d’en avoir besoin, même elle se débrouillait très bien pour avoir apparemment. Il n’y avait qu’une seule hypothèse qui restait. Soit cette fille était aveugle, soit elle avait du mal à voir, ce qui revenait quasiment au même truc. Mais cela ne l’importait pas vraiment. Elle ne voulait peut-être pas en parler. Et puis cela n’intéressait pas le blond.

Elle continua de parler, et confirma les pensées d’Eiri lorsqu’elle parla des sujets irritants. Si elle était aveugle, comment pouvait-elle avoir l’impression que le blond s’inquiétait ? En tout cas, quelque chose prouva facilement qu’elle savait son histoire avec Shuichi, car quelques minutes avant, le romancier n’avait dit que le prénom de son amant, mais Yuuriko connaissait son nom. Donc… Et puis après tout, cette histoire avait fait tant de bruits, que même les sourds avaient du être mis au courant.

Rentrer. Parce que ce crétin aux cheveux roses pétant fushia et barbie, allait s’inquiéter. Sa pouvait être une bonne idée, lui chuchotait la petite voix qu’il n’arrivait pas à faire taire depuis tout à l’heure, après tout Eiri s’inquiétait aussi… Il regarda Yuuriko sortir un stylo et écrire quelque chose sur une serviette pour finalement lui donner, se faisant en quelque sorte passer pour un psy, elle venait de lui donner son numéro de téléphone. Et lui dire qu’il pouvait déchirer ce numéro.

Il regarda le papier, pour finir par le fourrer dans sa poche sans un mot.


- Ce crétin est parti le premier, et je ne suis pas sûr qu’il soit déjà rentré.

Il faisait peut-être nuit à présent, la lune était bien haute dans le ciel, certes, mais cet idiot n’était peut-être pas rentré et Eiri ne voulait pas attendre. Quoiqu’il pourrait retourner dans son lit pour dormir, vu le peu qu’il avait dormi. Pourtant, il avait envie de chercher ce crétin de Shuichi et but soudainement très rapidement sa bière, enfin, pas tout d’un coup non plus, avant de renchérir.


- Vous savez, même si vous ne me voyez pas, vous êtes très douée pour voir ce que les autres ne voient pas.

Eiri faisait très rarement des compliments, mais quand cela arrivait, c’était qu’il était honnête, il ne faisait même pas de compliments à Shuichi… Il se leva soudainement de sa chaise, et finit sa bière.

- Je vais vous quitter à présent.


Il ne voulait pas dire que c’était pour trouver son débile d’amant, parce que ce n’était pas le genre d’Eiri… Sans même serrer la main à Yuuriko, et en payant les deux bières au barman, il s’en alla…. Tenter de trouver ce crétin de Shuichi.
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MessageSujet: Re: L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko]   L'oubli, serait bien. [PV Yuuriko] EmptyMar 17 Mar - 20:59

[Et bien que dire de plus, ce rp me semble arrivé à sa conclusion...^^"]
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