réconfort et ennuis

[ça se passe quand Shuichi est parti de l'appartement d'Eiri, après une dispute (suite d'une nuit reposante ou énervante?)]

Le jeune chanteur était partit a cause d un romancier qui pense que tout tourne autour de lui. Le Soleil jaune déclinait en orange et en rouge, signe qu’il va se coucher pour faire place à la nuit. Des bruits de pas se fit retentir autour de lui, signe qu’il était en pleine rue et que les passant se dépêcher de rentrer chez eux. Shuichi marchait en silence, tête baisser, les yeux river sur le macadam, le regard triste…on aurait dit un zombi, quoiqu’un zombi aurait encore plus de vie que ce pauvre Shû-chan…on dirait plutôt un condamné qui se dirige vers son lieu d’exécution. Il repensa a ce qu’il s’est passé et un moment après, il se dit que s’était stupide d’avoir réagit comme cela, mais il n’y pouvait rien.
Dans ses réfections Shuichi bifurqua dans une rue, les rares piétons allaient en sens inverse, et la plupart des bâtiments alentour étaient des entrepôts. Le jeune chanteur aux cheveux roses continuait de tourner dans les rues ici et là, s’enfonçant de plus en plus dans les profondeurs de la ville de Tokyo. Il passa devant deux personnes qui n’était pas très nette, mais que Shuichi n’a pas vu. L’un deux tenait une canette et partageait son joins avec son camarade, lorsque le chanteur passa devant eux, il le reluqua de la tête aux pieds et se lécha ses lèvres supérieures avec un sourire malsain.

_ Wouah, ce n’est pas tous les jours qu’on a de la visite…Tu ne veux pas nous tenir compagnie ?

Shuichi se retourna, et regarda autour de lui pour se rendre compte qu’il avait quitté la grande rue et que le soir est déjà tombé. Celui qui l’avait apostrophé s’approcha, à la lueur du clair de lune, Shuichi remarque qu’il avait des cheveux noirs, des yeux noirs, une démarche d’alcolo, il portait un blouson de cuir, des grosses chaussures du style rangers.

_ Heu…bonsoir.
_ Oh, le petit ange égaré a une belle voix également !

Shuichi fit quelques pas en arrière et se retourna en vitesse pour courir devant lui. Pourquoi fallait-il qu’il tombe sur des mecs comme ça ? Qu’est-ce qu’il a fait pour récolter des ennuis comme ça ? Il en avait marre de ces situations dangereuses. Shu-chan entendit les deux gars qui ricanaient de plus belle. En courant et en prenant des rues au hasard, Shuichi se retrouva dans le parc, le lieu de leur première rencontre a Yuki et a lui. A ce moment là, le jeune chanteur voulut continuer de courir jusqu'à l’appartement de son amant, les réverbères du parc étaient allumés, ce qui rassura un peut Shuichi. Passant devant le banc, où Eiri lui avait expliquer comment le directeur se comporter avec les artistes qui n’évoluer pas, il décida de se reposer pour reprendre un peu son souffle. Il resta un petit moment a essayer de reprendre son souffle.

_ Yuki....pardonne moi! je t'en prie viens.

Des larmes commençait a monter en lui, Shuichi se mit a frissonner lorsque le vent se leva un peu. Il décida alors de se relever et de rentrer chez son amant. Shuichi marcha en direction de la sortie du parc et des immeubles, mais il s'arrêta d'un coup. Une silhouette sombre se tenait devant lui, a la même place qu'Eiri Yuki, Shuichi n'en croyait pas ses yeux...son romancier était venue le chercher.

_ YUKI c'est toi ?

Mais il n'eut aucune réponse.

Kenichi n'avait pas vraiment envie de rentrer tout de suite chez lui. Ce n'était pas la première fois, cela lui arrivait chaque fois que quelque chose venait perturber sa journée dès le matin. Cette fois-ci, le grain de sable était une simple prise de tête avec son meilleur ami, Yuuta. Sa soeur devait être rentrée depuis un bon moment et dormait probablement déjà. Pourtant, il fallait bien qu'il rentre et il rentrerait mais après tout, il n'était pas obliger de rentrer en ligne droite... Il passa par tous les petits chemins qu'il connaissait pour finir dans le parc. Il n'avait pas vraiment la tête à ce qu'il faisait et ne remarqua pas non plus qu'il n'était pas seul...

Citation :

_ YUKI c'est toi ?

Il s'arrêta net... La vois lui était familière, il releva la tête pour voir un peu qui pouvait bien le confondre avec une autre personne et ce fut la stupéfaction ! Shindô Shuichi ! Son idole ! S'il avait pensé qu'il s'agissait de Yuki, il ne pouvait s'agir que de Yuki Eiri, son amant et le romancier préféré du chanteur. Ouvrant et fermant tout d'abord la bouche comme un poisson hors de son bocal, il secoua la tête puis parvint enfin à articuler quelques mots...

"Iie Shindô-san, ce n'est que moi, Kenichi Sasumoru. J'espère que ça ne vous ennuie pas ?"

C'est alors qu'il remarqua que Shuichi ne semblait pas des plus heureux... Devait-il se permettre de mettre son nez dans les affaires de son idole ? Kenichi hésitait, il ne voulait pas rendre le chanteur encore plus malheureux qu'il n'en avait l'air en racontant ses malheurs mais en même temps, il ne pouvait pas non plus le laisser comme ça... Il se lança:

"Je ne voudrais pas me méler de ce qui me regarde pas mais vous ne semblez pas aller très bien... Est-ce que je peux vous demander ce qui ne va pas ?"

Non mais pour qui il se prenait ! Comme si Shuichi allait lui raconter ce qu'il avait sur le coeur, il n'était même pas certain qu'il le reconnaissait. Et puis, il était plus jeune, qu'est-ce qu'il pourrait bien faire pour aider le chanteur ? Enfin, il pourrait toujours écouter ce que son aîné aurait à dire, peut-être que cela suffirait pour qu'il aille mieux...

Shuichi espérait sincèrement que c’est Eiri qui se tenait là et il aurait sauté sur lui, en pleurant et en disant pardon à chaque secondes. Car il avait eu peur quand des types bizarres l’on aborder, il ne voulait pas que cela se reproduise. L’accident avec Taki Aizawa, il avait garder des séquelles de son viol et d’avoir été tabasser. Mais son espoir avait disparût quand l’inconnu répondit : "Iie Shindô-san, ce n'est que moi, Kenichi Sasumoru. J'espère que ça ne vous ennuie pas ?"

Le chanteur aux cheveux roses se senti bête tout d’un coup, comment avait-il pu confondre son amant, alors qu’il était amoureux de lui. Mais c’est à cause de cet endroit et de la tristesse qui le submergea. Cependant il fit une courbette, tout en pensant qu’il connaissait le nom du garçon qu’il avait pris pour le romancier aux yeux topazes.

_ Gomen nasai, Kenichi !

Shuichi se redressa, des larmes continua a perler sur ses joues, puis s’assit recroquevillé sur lui-même, tête entre ses jambes et se balança d’avant en arrière. Qu’est-ce qu’il l’avait prit à partir de l’appartement, à cette heure Eiri avait du replonger dans un sommeil de plomb et rien ne pourra le réveiller. Ce qui rendit le pauvre chanteur encore plus triste.
"Je ne voudrais pas me mêler de ce qui me regarde pas mais vous ne semblez pas aller très bien... Est-ce que je peux vous demander ce qui ne va pas ?"

Le chanteur aux cheveux rose releva sa tête, le regard mouillé Il regardait Kenichi, pouvait-il lui confier ses problème de couple ? Est-ce qu’il voudra lui reparler lorsqu’il sera qu’il est gay ? Il ne voulait pas être rejeté de la société à cause de gens homophobes. Mais quelque chose en lui, lui disait d’avoir confiance en Kenichi. Shuichi se remit bien et regarda le sol, avant d’avoir pris une grande inspiration.

_ Avant tout, promet moi de ne pas le répéter et surtout pas aux médias. Je sait que pour certains c’est banal…mais…j’ai eu une dispute avec Yuki…enfin Eiri Yuki. Et…heu…je me suis fait aborder par des types louches.

Aïe ! Voilà un sujet délicat... Kenichi n'était pas très doué pour ce qui était des sentiments, c'était du moins ce qu'il avait toujours cru. Bien entendu, il avait eu quelques petites aventures tant avec des filles que des garçons mais cela restait en général des aventures brèves où l'on se fait du bien sans pour autant aimer l'autre. Shuichi semblait craindre un jugement de sa part mais même si le jeune débutant n'était pas très démonstratif, il ne se serait jamais moqué d'une personne qui avait des problèmes de couple car dans le fond, il l'enviait. Pour lui, les problèmes de couples n'existaient que lorsque deux personnes s'aimaient mais qui avaient des difficultés avec l'expression de leur sentiments, Kenichi n'était jamais tomber amoureux, vraiment amoureux, donc pas de problèmes mais il trouvait sa vie un peu fade. Oh! bien sur, il avait des amis qu'il adorait même s'il ne leur dirait jamais mais dans le fond, ce n'était pas la même chose... Prenant son courage par la main, il se décida à répondre sur un ton sérieux qui le surpris lui-même:

"C'est promis, je garderai ça pour moi, par contre, je n'y connais rien en sentiments mais peut-être que Eiri-san et vous vous aimez trop. Personnellement, j'adore ce qu'il écrit et depuis deux ans, ses livres sont encore plus prenant. Avez-vous déjà lu un de ses livres ? Vous pensez peut-être que je m'écarte du sujet mais en fait pas du tout, les romans de Eiri-san sont bien meilleurs depuis que vous êtes ensemble et pour être franc, parfois les héros ou héroïnes vous ressemblent beaucoup. Peut-être que vous devriez en parler tous les deux, mettre les choses à plat... Je suis certain que tout rentrerait dans l'ordre et puis j'avouerai que c'est un peu égoïste de ma part de dire ça mais ce serait vraiment dommage que les chanson de mon idole soient moins bonnes et que les romans de mon écrivain préféré redeviennent comme avant votre rencontre..."

Un peu embarrassé, il était surtout étonné d'avoir réussi à exprimer clairement sa vision des choses et plus encore de l'avoir fait de manière si sincère. Il avait tellement l'habitude de tout cacher, ses penses, ses sentiments, ses craintes,... Il ne s'apesantit toutefois pas sur cet état de fait car son but était de consoler du mieux qu'il pouvait son idole aux cheveux roses. Et puis, ce qu'il avait dit était une chose dont il s'était rendu compte pas mal de temps au par-avant, sans la rencontre de ses deux idoles, leurs textes respectifs n'étaient pas aussi bon qu'ils l'étaient à l'heure actuelle et puis surtout, lui-même ne se serait jamais laisser embarquer par son meilleur ami pour devenir le chanteur des Children's Wings... Une autre constatation lui vint à l'esprit et il en fit part au chanteur quelque peu déprimé:

"Finalement, quand on fait vraiment attention, vous écrivez vos chansons pour Eiri-san et lui, écrit ses romans pour vous, même si vous n'en avez jamais lu... C'est un peu comme si vous aviez une correspondance où chacun de vous répond à l'autre à sa manière et la partageait avec vos fans, en tout cas, c'est comme ça que je vois les choses..."

Et encore une fois, c'était dit très sincèrement !

"Oh! et les types louches, je pense qu'il ne recommenceront pas de si tôt, je les ai croisé aussi mais quand je suis parti, ils semblaient vouloir aller vérifier si le ciel était plus bleu ailleurs..." ajouta-t-il en souriant et comme quand on se souvient subitement d'un truc important.

Shuichi écoutait Kenichi, lui dire ce qu’il pensait pour réconforter le jeune chanteur aux cheveux roses. D’après l’un des deux chanteurs du groupe rival de Bad Luck, les Children's Wings c’était parce que lui et Eiri s’aimaient trop. Pourtant le romancier ne le montrait pas du tout qu’il aimait Shuichi à part des baisers de temps en temps pour le calmer, mais c’est tout. Il montrait d’ailleurs plus le contraire qu’autre chose, vu que la plupart du temps, son amant l’insultait et le disputait. Shuichi regarda alors Kenichi.

_ Pourtant il ne me montre pas vraiment qu’il m’aime…..mais a chaque fois que je lui en parle, il devient méchant et m’insulte de crétin et d’autres insultes diverses…

Le chanteur des Children’s wings lui annonça aussi de ce qu’il pensait de leurs relations par rapport à leur travail. Qu’avant leur rencontre les romans d’Eiri et les chansons de Shuichi n’étaient pas terribles et là depuis deux ans c’était mieux.

_ Non tu n’es pas égoïste et je crois que c’est le raisonnement de beaucoup de personnes…..Mais c’est vrai que les héros et héroïnes me ressemblent ? …..Je devrais peut être m’intéresser plus a son travail que de ma propre personne et d’attendre beaucoup de chose de lui. Donc dans cette histoire c’est moi l’égoïste.

"Finalement, quand on fait vraiment attention, vous écrivez vos chansons pour Eiri-san et lui, écrit ses romans pour vous, même si vous n'en avez jamais lu... C'est un peu comme si vous aviez une correspondance où chacun de vous répond à l'autre à sa manière et la partageait avec vos fans, en tout cas, c'est comme ça que je vois les choses..."

_ Je n’avais jamais réaliser cela comme ça

Oh! Et les types louches, je pense qu'il ne recommenceront pas de si tôt, je les ai croisé aussi mais quand je suis parti, ils semblaient vouloir aller vérifier si le ciel était plus bleu ailleurs..." ajouta-t-il en souriant et comme quand on se souvient subitement d'un truc important.

_ Vrai de vrai ?

"Tout ce qu'il y a de plus vrai et je pense qu'on ne les reverra pas de si tôt..." dit-il avec un sourire carnacier.

Il fallait bien dire qu'il n'était pas vraiment d'humeur sociable aujourd'hui, en fait, cela faisait déjà plusieurs jours qu'il était invivable et même son meilleur ami lui avait fait la remarque malgré tout, Kenichi ne se calmait que lorsque Yuya, le deuxième chanteur et cadet du groupe arrivait dans les environs. Le chanteur avait du mal a accepter la situation dans laquelle il se retrouvait, surtout qu'il avait toujours considéré son cadet comme le "gamin" qu'il s'amusait à taquiner. Lorsqu'il avait croisé les deux énergumène qui lui avaient fait le même genre de proposition, il avait tout simplement rué dans le tas sans considération pour ce qui l'entourait. S'il ne s'agissait pas Shuichi, il ne se serait même pas arrêter sur l'âme en peine qui se trouvait dans le parc...

Le plus formidable dans cette histoire était que le simple fait de discuter avec son idole l'avait apaisé, calmé. Comme si la colère et l'incertitude s'était envolées face à la tristesse de Shuichi. Peut-être arriverait-il à dormir normalement une fois qu'il serait rentré chez lui. Toutefois, il ressentait à présent le même besoin de se confier que le chanteur qui lui faisait face...

"A vrai dire, j'ai passé mes nerfs sur eux... Je suis pas à prendre avec des pincettes ces temps-ci et même les autres membres du groupe me le repprochent... Il y a juste un truc qui tourne pas rond chez moi depuis un moment et j'ai l'impression de devenir fou, du coup je deviens irritable pour un rien." dit-il comme s'il était fatigué.

Comme si toute la tension et l'énervement de la journée s'était envolé, le laissant sur les rotules. Kenichi s'assit sur l'un des bancs, enfin s'y laissa tomber plutôt... La tête en arrière, le regard dans le vague même s'il était dirigé vers le ciel... Les conseil d'un aîné auraient été les bienvenus mais en même temps, il ne voulait pas ennuyé Shuichi avec ses états de conscience, celui-ci avait déjà assez à gérer dans ses relations qu'elles soient personnelles ou professionnelles... Pour une fois, c'était lui qui était perdu mais il n'y avait personne pour le rattraper ou lui dire ce qu'il y avait à faire...

Shuichi avait désormais le cœur léger, les larmes qui avaient perlé sur ses joues avaient disparut. Et cela c’est grâce à Kenichi, qui lui a fait comprendre que même si Eiri montrait pas beaucoup de l’affection à son égard, il pense à lui quand il écrit ses romans. Le chanteur aux cheveux roses trouvait cela touchant de la part de son grand blond….et il se trouvait complètement stupide d’être parti pour une broutille. Shuichi se demanda même si eiri voudrait bien le reprendre chez lui, puis le chanteur des Bad Luck se mit à regarder la lune, elle était immense, bien rond et bien éclairée et il se mit à murmurer une phrase d’une de ces chansons.

_ Futari mita ano hi no tsuki wo ima doko de kimi wa miteru.

Ce qui voulait dire « D'où observes-tu cette lune que nous regardions ensemble ce jour-là? », Cette lune et ce jour-là symboliser plus ou moins le jour de leur rencontre ou la première nuit où ils ont couché ensemble…bref cette phrase appartient a sa chanson « In the moonligth » chanté lors du Tokyo tour….

_ Arigato Kenichi

Shuichi fit un grand sourire qui montrait sincèrement son remerciement, puis le chanteur des children’s wings lui annonça qu’ils avaient passé ses nerfs sur les types louches, dans un sens tant mieux pour eux, mais dans un autre Kenichi aurait put être blesser. Il ajouta également qu’il n’était pas à prendre avec des pincettes ces temps-ci, que tout son groupe le reproche, qu’un truc ne tourne pas rond chez lui et qu’il a l’impression de devenir fou et du coup il devient irritable pour un rien. Bon Shuichi savait ce qu’été les reproches vis-à-vis de son groupe, cependant il vit Kennichi se laisser tomber sur un banc.

_ Tu sais….dit-il doucement. Je ne suis pas là pour faire la morale, ne crois surtout pas ça. Tes problèmes influences ta carrière, tes amis, tes décisions et si on n’est pas d’accord avec toi, tu commences à détester tout le monde…Un peut comme moi lors d’une dispute avec Eiri, dans ces moments là, je suis souvent en dépression et je n’arrive plus a chanter. Et tout comme toi mon groupe, mon manager et mon producteur me le reproche… pourtant je sais qu’ils essayent de m’aider même si des fois c’est à coup de magnum… Tu dois considérer ton groupe comme une famille, surtout si ce sont des amis. N’hésite pas à leurs demander de l’aide ou des conseils, ils sont là pour t’écouter car sans chanteur qui est le leader, il n’y a plus de groupe. Et pour tes problèmes je peux seulement de conseiller d’aller voir la source même de ceux-ci et si c’est quelqu’un de lui parler pour remettre les choses aux claires. Faut que tu prennes ton courage à deux mains, ne laisse pas tes problèmes faire de toi leurs prisonnier, chaque problème à une solution, à toi de prendre les bonnes décisions.

Citation :

_ Tu sais….dit-il doucement. Je ne suis pas là pour faire la morale, ne crois surtout pas ça. Tes problèmes influencent ta carrière, tes amis, tes décisions et si on n’est pas d’accord avec toi, tu commences à détester tout le monde…Un peut comme moi lors d’une dispute avec Eiri, dans ces moments là, je suis souvent en dépression et je n’arrive plus a chanter. Et tout comme toi mon groupe, mon manager et mon producteur me le reproche… pourtant je sais qu’ils essayent de m’aider même si des fois c’est à coup de magnum… Tu dois considérer ton groupe comme une famille, surtout si ce sont des amis. N’hésite pas à leurs demander de l’aide ou des conseils, ils sont là pour t’écouter car sans chanteur qui est le leader, il n’y a plus de groupe. Et pour tes problèmes je peux seulement te conseiller d’aller voir la source même de ceux-ci et si c’est quelqu’un de lui parler pour remettre les choses aux claires. Faut que tu prennes ton courage à deux mains, ne laisse pas tes problèmes faire de toi leurs prisonnier, chaque problème à une solution, à toi de prendre les bonnes décisions.

Légèrement abassourdit, Kenichi n'en était pas moins assez heureux d'avoir un avis extérieur à celui de Yuuta, même si celui-ci lui avait dit exactement la même chose... Le jeune chanteur avait baisser la tête, le temps de bien assimiler ce que lui disait Shuichi. Considérer son groupe comme une famille... C'était presque le cas, Yuuta, le pianiste était son meilleur ami et celui qui l'avait "poussé" à chanter, Rin, la petite amie de Yuuta et guitariste du groupe, était une véritable soeur de coeur et Yuya, second chanteur du groupe... C'était justement là que le problème se posait... Jusqu'ici, Yuya avait toujours été "le Gamin", celui que Kenichi et Yuuta s'amusaient à taquiner, celui qui s'énervait quand on l'ennuyait et que l'on ennuyait deux fois plus dans ces moments là... Mais depuis près de deux semaines, le "Gamin" obsédait littéralement Kenichi et ce dernier, ne comprenant pas vraiment ce qui lui arrivait, devenait d'humeur massacrante chaque fois qu'il venait à penser à ce qui le perturbait tant...

"Ce que vous me conseillez n'est pas la chose la plus simple à faire. Le membre du groupe sont déjà comme ma famille, mais depuis quelque temps, il y en a un en particulier qui me perturbe et je n'aime pas ça..." commença-t-il d'un air un peu fatigué...

Devait-il vraiment expliquer ce qui ne tournait pas rond chez lui ? Peut-être que Shuichi pourrait l'aider à comprendre...

"Pouvez-vous me promettre que ce que je vais vous dire resteras entre vous et moi ?... En fait, je ne suis pas certain de comprendre ce qui m'arrive... Je ne suis pas un modèle pour ce qui est des 'relations humaines' et en général, les miennes ne sont que des relations d'un soir... Je m'en vante pas, mais je pense qu'en fait, je suis incapable de tenir une relation longue durée... Seulement, depuis un moment, un membre du groupe m'obsède, je ne peux plus avoir de relation sans avoir honte ou culpabiliser, je n'arrive pas à penser correctement quand il est là et plus j'essaie de ne pas ser à lui, plus c'est le contraire qui arrive... Tout ça me rend irritable, nerveux et je m'en prends à tout le monde pour un rien pour évacuer ma frustration... Sivous avez une petite idée de ce qui m'arrive, j'aimerais bien le savoir, parce que moi, j'en sais rien et ça m'énerve presque autant que tout le reste." dit-il véritablement intéressé par l'avis de son aîné.

Aurait-il pu en parler de la sorte avec les autres membres de son groupe sans éveiller les soupçons ? Certainement pas et il le savait parfaitement. Loin d'être timide, il était plutôt expensif, un peu comme Ryuichi Sakuma mais en même temps, il avait la sale habitude de tout garder pour lui lorsque quelque chose n'allait pas. Pourtant, le problème avait prit tellement d'empleur qu'il en avait parler de manière détournée avec Yuuta et maintenant un peu plus franchement avec Shuichi...

Shuichi regarda Kenichi, qui était légèrement abasourdi pour ce que le chanteur aux cheveux rose venait de lui dire.

"Ce que vous me conseillez n'est pas la chose la plus simple à faire. Le membre du groupe sont déjà comme ma famille, mais depuis quelque temps, il y en a un en particulier qui me perturbe et je n'aime pas ça..."

Shuichi se pencha un peu contre le banc, et dit un air pensif :

_ Tu sais rien n’est simple à faire dans la vie. Surtout quand on est jeune et quand on veut être célèbre.

Le jeune chanteur se redressa, pour être dans une position confortable et attend que son cadet lui explique vraiment ce qui le perturbe. C’est alors que Kenichi lui explique qu’un de ses membres le perturbe.

"Pouvez-vous me promettre que ce que je vais vous dire resteras entre vous et moi ?... En fait, je ne suis pas certain de comprendre ce qui m'arrive... Je ne suis pas un modèle pour ce qui est des 'relations humaines' et en général, les miennes ne sont que des relations d'un soir... Je ne m’en vante pas, mais je pense qu'en fait, je suis incapable de tenir une relation longue durée... Seulement, depuis un moment, un membre du groupe m'obsède, je ne peux plus avoir de relation sans avoir honte ou culpabiliser, je n'arrive pas à penser correctement quand il est là et plus j'essaie de ne pas penser à lui, plus c'est le contraire qui arrive... Tout ça me rend irritable, nerveux et je m'en prends à tout le monde pour un rien pour évacuer ma frustration... Si vous avez une petite idée de ce qui m'arrive, j'aimerais bien le savoir, parce que moi, j'en sais rien ça m'énerve presque autant que tout le reste."

Cette histoire, son histoire lui faisait repenser à sa rencontre avec Eiri. Ce dernier lui avait des mots qui l’ont blessé. Et depuis ce jour, il n’arrêter pas de penser à lui, ou il habiter, qu’il était et surtout de quel droit il avait pour lui dire ces mots. C’est avec l’aide d’Hiro qu’il a compris qu’il aimer cet inconnu.

_ Je te le promet que sa restera entre nous…Si j’ai bien compris. Tu penses à lui sans le vouloir et plus tu t’efforces à ne pas penser à lui, c’est tout le contraire qui vient. En tout cas une chose est sur ce n’est pas de la jalousie, sinon tu l’aurais déjà frappé….non, je crois que….tu tombe amoureux de ton ami. Tu pense a lui sans le vouloir, t’arrive plus a sortir avec des autres personnes, t’arrive pas a penser a autre chose quand il est présent dans la même pièce que toi….oui tu as bien attraper la maladie de l’amour. Faut que tu vas dire ce que tu ressens, que tu vas te confesser.

[désoler pour le retard et du manque d'inspiration]

Le début de la réponse de son aîné permit à Kenichi d'être certain d'avoir été compris mais la suite l'aurait fait tomber sur son derrière s'il n'était pas déjà assis. Toutefois, pour ce qui était de ce genre de chose, le jeune chanteur ne pouvait que faire confiance en ce qui lui disait Shuichi et Yuuta... Car son ami aussi lui avait à peu près dit la même chose sans pour autant lui dire qu'il était amoureux mais pour la question de la confession, lui et Shuichi se rejoignaient. Toutefois, il y avait un sérieux problème, le sujet de l'obsession de Kenichi était encore mineur...

"Et si je me confessais comme vous dites... Qu'est-ce que je fais après ? Je ne suis pas doué pour les mots, n'importe qui pourrait vous le dire, la plus belle des preuves, c'est que c'est Yuya qui a écrit la plupart des textes de nos chansons et je n'arrive à écrire quelque chose de convenable que lorsque les autres sont autour de moi en train de faire du foin... Alors parler de confession ou de déclaration, ce serait un peu comme demander à un clown de jouer au funambule. Sans compter que dans cette histoire, le clown à toutes les chances de se ramasser la figure par-terre parce qu'il a été un peu trop con à toujours charier le même funambule..." dit-il en semettant à utiliser des métaphores.

"Et puis, Yuya est encore mineur, j'ai une chance sur deux de me retrouver avec une plainte pour détournement de mineur venant de ses parents..." marmona-t-il comme pour lui-même.

Il se voyait perdu d'avance, s'imaginant en train de bloquer en face de Yuya, incapable de prononcer un mot, ou encore après une pénible déclaration avec un poing dans la figure, essuyant un refus catégorique et définitif. S'il ne s'agissait que d'un refus, Kenichi pouvait encore le supporter mais il n'était pas certain de pouvoir supporter un changement dans le comportement de son cadet. Si cela devait arriver, l'un d'eux serait obligé de quitter le groupe qui finirait par voler en éclat parce qu'on reprocherait à celui qui serait resté le départ de l'autre. Bref l'effet boule de neige dévastateur assuré ! Le jeune homme ne se voyait pas causer la dissolution du groupe alors qu'ils avaient l'opportinité d'être produit par l'un des plus grands studios et par Seguchi-san qui plus est. Pouvait-il tout risquer pour une obsession ? Kenichi ne se sentait pas capable de faire preuve de ce genre de courage. Il n'avait même pas fait attention au fait qu'il avait involontairement cité le nom de la personne sur qui son obsession se portait...

Tout était tellement plus simple avant... C'était ce qu'il se répétait à longueur de journée depuis qu'il s'était rendu compte de son trouble à l'égard du plus jeune du groupe. Il se prenait la tête constament cherchant à trouver la meilleure solution possible et maintenant qu'il avait la réponse à toutes ses questions, il recommençait pour trouver une solution pour les pires situations imaginables qui suivraient sa confession. Dans tout ce chaos de retournement de cerveau, il n'avait pas penser une seule seconde qu'il puisse recevoir une réponse positive. Comme il l'avait dit un peu plus tôt dans un langage plus imagé, il chariait très souvent Yuya, parfois jusqu'à ce que ce dernier s'énerve réellement et de ce fait, il n'imaginait pas une seconde que son cadet puisse partager ses sentiments...

[suite de "L'oubli, serait bien..."]
[Je viens squatter mes ny’enfants =D. (*ouaiiis papa riri ! géniaaaleuh <3*) et on ne se plaint pas, c'est papa shu-chan qu'a demandé ! <3]
[Musique d’ambiance XD]

La nuit était tombé depuis quelques minutes, les lumières qui semblaient éternelles des gigantesques immeubles de la capitale du Japon s’éteignaient ou s’allumaient l’une après l’autre… Les routes étaient peu bondés de monde, néanmoins il y avait quelques voitures qui roulaient… Et puis enfin, ce parc, l’un des nombreux parcs que comportait Tokyo… Ce parc pourtant tellement significatif si l’on connaissait le passé de deux personnes en particulier… L’une de ses deux personnes d’ailleurs, venait depuis quelques minutes de sortir d’un bar, après avoir rencontré une aveugle ancienne championne nationale de patinage artistique… Mlle Yuuriko Sanada. Sauf que le blond, qui était un des protagoniste symboliste de ce parc, n’avait pas réclamé d’autographes, ni quoi que ce soit d’autres. Non. Il avait juste été calme, avait discuté avec cette jeune femme et avait finit par s’en aller. Sûrement parce qu’il s’inquiétait. Lui, le froid glaçon, lui l’homme aussi bavard qu’une porte de prison, oui, Eiri Uesugi de son nom de plume Eiri Yuki, était inquiet pour son amant. Cela relevait du miracle.

Alors il était sortit du bar, après avoir finit ses deux bières, après avoir eut la réponse aux questions qu’il se posait. Il comptait à présent retourner dormir, ou faire tout autre chose. Demain, un livre aux multiples pages l’attendait. Une éditrice très maline aussi. Et peut-être bien une interwiew qui sait… son nouveau livre n’allait pas tarder à sortir et les journalistes aussi, n’allaient pas tarder à sortir de leur tanière et tenter de prendre des tonnes de photos du jeune écrivain blond. Malgré que son rival écrivant des romans policiers soit lui aussi pourchassé par ses fous… Eiri marchait. Au lieu d’aller en direction de son appartement, il allait vers l’endroit ou tout avait commencé, ou la gravitation avait été plus forte que le destin pour la première fois, ou il s’était moqué des paroles de Shuichi. Et d’ailleurs, que faisait-il là bas ce jour là ? Il ne s’en souvenait plus vraiment, le contexte était flou, mais ce qui c’était passé à ce moment là resterait à jamais graver dans son esprit. Est-ce sa le pouvoir de l’amour ? Ou est ce juste parce que les paroles de son amant étaient vraiment nulles ? Seul Dieu pouvait répondre à cette question.

Pourquoi le blond aux yeux topazes et à la taille qui était impressionnante, surtout vu du haut de son amant qui avait 21 cm de différence avec lui allait il en direction du parc ? Allez savoir, lui-même l’ignorait un peu, peut-être allait-il rencontrer à nouveau quelqu’un, peut-être juste voulait il prendre un petit peu du repos avant d’aller à son appartement, ou peut-être juste parce que la petite voix qui lui parlait depuis tout à l’heure alors que le blond tentait de la faire taire, lui soufflait un peu que peut-être Shuichi y était aussi. Non, ce crétin aux cheveux rose devait sûrement pleurer tout son malheur chez son meilleur ami. Sa n’étonnerait même pas Eiri qui connaissait un peu la relation entre le jeune chanteur et Hiroshi Nakano. Et puis, qu’est ce que cet idiot ferait au parc ? Chercher le fantôme de son amant lui annonça qu’il n’avait aucun talent ? Sûrement pas, quoique Shuichi était assez débile pour faire sa.

Et sans qu’Eiri ne s’en rende compte il était déjà au parc. Il n’avait rien put empêcher, et voilà qu’il remarqua une chevelure rose et une autre chevelure dont il ignorait totalement l’identitée. Première réaction…

*Tiens, le crétin se fait des amis ?*

Et deuxième réaction…

*Qu’est ce qu’il fout ici ?*

Comment cela se faisait que sa petite voix en lui avait eut raison ? Pourquoi fallait-il que Shuichi se trouve au parc ? Cette coïncidence était vraiment étrange…Mais tant pis, c’était trop tard, il ne pouvait plus reculer, ainsi le blond s’approcha des deux garçons, il ne reconnut pas l’inconnu, ne pensant même pas que cet idiot de Shuichi pouvait le tromper, il annonça juste comme sa…

- Je ne pensais pas que tu serais ici, idiot.

Appeler « idiot » Shuichi devant un triste inconnu qui pouvait être un journaliste, un amant, un inconnu aussi, un fan ou tout autre chose était très… vilain, mais que voulez vous, Eiri ne changerait jamais…ou presque jamais…

[C'est toi qui m'a dit que tu vas t'incruster dans tous mes postes ^^]

Shuichi était abasourdi, les dires de kenichi n’avaient aucun sens…enfin pour le chanteur aux cheveux roses. Son ami est mineur ? Et alors Kenichi aussi l’était, vu que la majorité au japon c’est vingt-et-un ans. Puis Kennichi lui dit qu’il risque d’avoir une plainte des parents de son ami.

_ Sa risque pas, tu ne peut pas faire de détournement de mineur, si tu en ai un aussi. Écoute Kenichi, quand j’ai rencontrer Eiri, j’avais 19 ans et lui 22, j’habitais encore chez mes parents mais après j’ai décider de me payer un appart et encore après j’ai habiter chez Yuki. Dans ma famille il n’y a que ma petite sœur qui sait tout sur ma relation avec Eiri….

Il s’arrêta un instant, regardant Kenichi.

_ Tu sais que si tu attends trop, ton ami risque de tomber amoureux de quelqu’un d’autre et toi tu seras triste de ne pas l’avoir dit plus tôt que tu l’aimais.

Le jeune chanteur regardait Kenichi avec un grand sourire et en fermant ses yeux.

_ L’amour est une grande aventure avec des hauts et des bas. Mais cette aventure change tous tes points de vue, tu vois la vie différemment. ^^

Shuichi entendit des bruits de pas se diriger vers eux, il se releva et attendit de voir la personne qui se dirige vers les deux chanteurs. Shuichi ne savait pas quoi faire et il était un peu effrayer mais quand l’inconnu lança : - Je ne pensais pas que tu serais ici, idiot.
Le chanteur aux cheveux fondit presque en larmes, car c’était son amant qui vient de lui dire ça. Shuichi enlaça Eiri à sa taille, la tête dans sa veste et sur sa chemise, il pleure un peu.

_ Gomen….Gomen Yuki…d’avoir était égoïste avec toi.

Evidemment, Shuichi ne pouvait pas savoir qu'après son départ de chez son père quelques année plus tôt, Kenichi avait demandé à obtenir son hémancipation, devenant ainsi majeur et tuteur de sa petite soeur. C'était pas facile de tout assumer mais au moins, il avait la satisfaction de pouvoir protéger sa soeur de son alcoolique et lubrique de père. Et maintenant, voilà que tout un tas de sentiments venaient pointer le bout de leur nez alors qu'il n'y était pas prêt du tout. Est-ce que ça vous tombait toujours dessus sans prévenir ? Il écouta son aîné attentivement lorsque celui-ci le prévint qu'à trop attendre, il risquait de perdre Yuya...

Rien que l'idée lui poignarda le coeur alors que ce n'était pas ce qu'il aurait voulu ressentir. Imaginer son cadet dans les bras d'un ou d'une autre l'ulcérait. Il fallait vraiment que cela s'arrête. Heureusement, il fut tiré de ses sombres pensées par l'arrivée d'un autre homme qui s'exclamait:

Citation :

- Je ne pensais pas que tu serais ici, idiot.

La réaction de Shuichi se fit très rapidement, il se précipita dans les bras de l'homme en s'excusant:

Citation :

_ Gomen….Gomen Yuki…d’avoir était égoïste avec toi.

Yuki...

Yuki Eiri ? Quel idiot il était, bien entendu qu'il ne pouvait s'agir que de l'écrivain ! Kenichi se leva péniblement et s'inclina pour saluer l'arrivant:

"Konbanwa, Eiri-san. Je suis content de vous voir arriver, maintenant, je peux vous laisser tous les deux." commença-t-il simplement en se redressant puis il se tourna vers Shuichi

"Shindô-san... Merci de m'avoir écouté et conseillé. Il faut que je réfléchisse à tout ça maintenant, j'espère que tout se passera bien pour vous. " continua-t-il avant d'ajouter sur un faux air revenchard mais bien déterminé...

"Oh et avec les Wings, on compte bien vous rattraper, alors faites attention, le top du box office sera bientôt pour nous." termina-t-il.

Il s'en alla alors, les mains dans les poches et sans demander son reste. Comme il l'avait dit, il devait maintenant réfléchir à tout ce que lui avait dit Shuichi, en espérant ne pas se ramasser une beigne de la part du plus jeune membre de son groupe. Et puis, s'il partait, s'était aussi pour laisser un peu d'intimité aux deux amants qui venait de se retrouver, il ne pouvait décement pas rester et tenir la chandelle... De toute façon, il fallait qu'il rentre sans quoi sa petite perle de soeur commencerait à s'inquiéter si elle se réveillait avant qu'il ne soit rentré chez lui...

[bien sûr shu-chan, parce que messire Eiri est très jaloux de tes fréquentations ! Mis à part sa, écoutons un peu de synthétiseur (je crois) Musique d’ambiance

A peine avait il terminé sa phrase que le jeune chanteur l’enlaça, en s’excusant, et en pleurant apparemment sur la pauvre chemise d’Eiri et sur la gentille veste qui tiens bien chaud du blond… Ce crétin était comme d’habitude, très sensible, apparemment. Il s’excusa donc, répètant deux fois le mot pardon et donnant la cause de ses excuses… Egoïste avec l’écrivain…. Comme tout le temps. Enfin, ce que je veux dire, ce n’est pas que Shuichi était toujours égoïste avec son amant, mais surtout que c’était toujours le jeune chanteur aux cheveux roses qui présentait ses excuses. Ou alors presque toujours. Parce que de toutes façon, Eiri avait un trop sale caractère pour se faire pardonner par des simples mots.

Ainsi, il se trouva que la personne à côté de Shuichi, dont le visage ne lui disait absolument rien, mais apparemment, cette personne le connaissait. Bah ce n’était fort pas étonnant vu qu’Eiri était l’un des seuls blonds qui pouvait y avoir au Japon… Apparemment cet inconnu était content de voir le romancier débarquer comme sa, et le débile de chanteur avait l’air de lui avoir dit quelque chose d’important, si l’écrivain comprenait bien tout… Il parla des « Wings » et qu’il comptait bien rattraper « vous ». Donc, si Eiri avait correctement compris, ce jeune homme brun était un membre d’un autre groupe de musique se nommant « Wings » ou tout autre chose et avait l’air d’avoir parler avec l’idiot aux cheveux roses.

Quand le jeune garçon aux cheveux bruns fut partit, Eiri de son côté regarda Shuichi qui apparemment avait totalement mouillé la pauvre veste et la gentille chemise, qui malheureusement pour elles, n’avaient absolument rien demandé. Ainsi, par pur eirité, le blond lui donna une espèce de coup sur la tête et en soupirant, annonça.

- Arrête de pleurnicher sur moi, j’ai pas envie d’être mouillé par ta faute.

Ne trouvez vous pas ça…Méchant ? Imaginez, vous vous excusez à votre petit ami/e et pleurez sur lui, et celui/celle-ci se met à vous frapper la tête et à vous demander d’arrêter de « pleurnicher » sur lui ? C’était vraiment méchant. Pourtant, c’était habituel chez Eiri, c’était un peu sa façon de consoler cet idiot de chanteur aux cheveux roses…

- On dirait que tu t’es trouvé un autre ami qui te sert aussi de rival.

Bien sûr, le blond parlait bel et bien sûr de Ryuichi Sakuma, le chanteur des Nittle Grasper. Il disait sa avec un sourire narquois… A croire que Shuichi avait le don pour aimer tous les gens même ceux qui pouvaient lui mettre des bâtons dans les roues.

[Et chanson pour Kenichi si tu passes par ici xD : La chandelle – Thomas Fersen Mais de lui je préfère Monsieur et La chauve souris <3.]

[T'as qu'a frapper tous ceux qui s'approche dangereusement de moi]

Et voilà, le chanteur aux cheveux roses était collé contre Eiri, délaissant le chanteur des children’s wing. A croire que quand le romancier apparaît devant Shuichi, ce dernier ne voyait que lui et plus personne d’autre autour. Oui, shuichi s’excuser pour la simple et bonne raison que si il le fait pas, il perdrait celui qui était cher a son cœur et ça il ne pouvais pas se le permettre.

Tête contre les vêtement de Yuki, Shu-chan pouvait sentir les odeurs qu’il y avait dessus, donc il y avait la douce odeur des cigarette de son chéri et la bière….Malgré les larmes, le chanteur pouvait savoir que yuki avait traîner dans un bar et bien sur Yuki interdisait au chanteur d’y aller…Pourquoi ? On ne sait jamais ce qui peut arriver dans un bar comme ça, à un petit chanteur très naïf comme lui.

Il était si bien contre le romancier, même si celui-ci ne le serre pas dans ses bras, Shuichi avait l’habitude, mais il adore quand même le Eiri gentil et attentionné, même si c’est rare. Il ne bougeait plus de son doudou qui sent bon et qui tient chaud, cependant il détourne la tête pour regarder Kenichi, car ce dernier lui parler.

"Shindô-san... Merci de m'avoir écouté et conseillé. Il faut que je réfléchisse à tout ça maintenant, j'espère que tout se passera bien pour vous. "

_ De rien, j’espère aussi que sa se passera bien.

Cette phrase signifie juste que la relation entre les deux tourtereaux se passera bien, qu’il n’y aurait plus de dispute….ce qui n’est pas gagné, mais bon, on a qu’une vie. Et puis dans un « couple » sa se dispute un peut tout le temps donc en d’autre termes c’est normale de se disputer. Puis Kenichi continua a s’adresser au chanteur qui se trouve toujours contre son Amant.

"Oh et avec les Wings, on compte bien vous rattraper, alors faites attention, le top du box office sera bientôt pour nous."

Shuichi répondit a ça, un petit sourire bien déterminer. Car pour lui, Kenichi avait lancer un défit au chanteur peut être sans s’en rendre compte. Mais ce qui est dit et dit, Shuichi, leader et chanteur des Bad Luck, n’allait pas céder la place du top office, après tout ce temps. Non, il savait qu’à partir de demain la compétition aller reprendre…tan mieux dans un sens, c’était devenu morose sans les Nittle grasper. Enfin Shuichi, détacha d’une main son amant et fit le signe de la victoire avec son index et son majeur en l’air….Le fameux « V ».

_ Les Bad Luck, ne se laisseront pas faire.

Kenichi s’en alla, Shuichi remit sa main autour de la taille du grand blond, sur la chemise et la veste de ce dernier on pouvait voir une grosse tache foncée. Le chanteur releva lentement sa tête et remarqua qu’Eiri le regarda, les yeux se rencontraient, Shuichi regarda son amant profondément

* Est-ce qu’il va m’embrasser ? Faite que oui*

Eiri continua a regarder Shuichi, et d’un seul coup, il lui donne un coup sur la tête. (Comme d’habitude) et lui dit :
- Arrête de pleurnicher sur moi, j’ai pas envie d’être mouillé par ta faute.
*Quoi ?!*

Shuichi lâcha son Amant, se massant la tête et a de petites larmes à ses yeux.
_ Maieuh, j’avais arrêté de pleurer euh….

- On dirait que tu t’es trouvé un autre ami qui te sert aussi de rival.
Shuichi toiser Eiri du regard.
_ Tu parles de Kenichi. Oui c’est un rival et alors ? Pour le moment je m’entends bien avec lui….

[D’accord, si je les frappent avec ma batte sa va ? *0*… *Nous venons d’apprendre que la joueuse d’Eiri n’est pas nette et bonne à faire enfermer à l’asile, veuillez patientez…. Nous l’a calmons en attendant écoutons la musique d’ambiance qui à, je suppose, quasiment aucun rapport avec le post, mais passons Musique d’ambiance*]

Oui, Shuichi avait arrêté de pleurer, et c’était bien, même si la pauvre petite chemise blanche et la gentille veste noir d’Eiri… Etaient très mouillés. Le jeune garçon aux cheveux roses répondit à la phrase un peu narquoise du blond… Apparemment, le chanteur était au courant que « Kenichi » était un rival et que, comme d’habitude, à croire que l’idiot adorait sa, il s’entendait bien avec lui. Etait-ce un talent - l’un des seuls qu’il aurait dans ce cas – de Shuichi, d’apprécier tout le monde même ses rivaux dans le monde de la musique et extérieurement ? Ou alors était-ce juste de la naïvetée débile digne de lui ? Allez savoir, le romancier penchait plus pour la deuxième solution, connaissant assez son amant pour répondre ainsi.

L’écrivain regarda Shuichi avec ses beaux yeux topazes, d’un air toujours un peu narquois, à croire qu’il était méchant au point d’adorer se moquer du chanteur aux cheveux roses qui n’avait jamais demander à être maltraité. Mais que voulez vous ? Eiri est très méchant et son amant doit en endurer les conséquences. Quoique….Etait-il vraiment méchant à ce point ? Même s’il l’ignore, sa sœur avait déjà dit au jeune garçon mesurant un mètre soixante cinq qui lui servait de petit copain, que l’Eiri que l’on voyait le plus souvent n’était qu’un imposteur. Et que le blond ne montrait jamais sa vrai personnalité à personne. [NdJ : In the tome 4] Qui était il en vérité ?

- Tu t’entends très souvent avec tes rivaux, c’est une manière de les apprivoiser ?

Le ton utilisé pour cette phrase était bien sûr parfaitement ironique. Qui pourrait penser qu’un jeune garçon naïf, gentil et – idiot – comme Shuichi pouvait trouver un stratagème ressemblant étrangement à ceux d’un blond aux yeux verts jouant du synthétiseur, servant de patron au jeune garçon et de beau frère pour Eiri, se nommant Tohma Seguchi ? Sa serait quasiment un miracle. Donc un peu impossible dans toute la logique du terme.

Et puis, soudainement, comme ça, le romancier repensa à sa discussion avec l’ancienne championne nationale de patinage artistique… Yuuriko avait réussi à répondre à ses questions, et l’esprit d’Eiri n’avait été que plus embrouillé, et pas seulement sous l’effet de l’alcool ni des mots de la jeune fille… Non, il savait très bien que au fond de lui, cette véritable personnalité, cette espèce de petite voix étrange, avait tenté de refaire surface. Ou un truc du genre. Au final, cette pensée n’intervenu que pendant une seconde dans la tête du blond, deux secondes après avoir parlé. Regardant sa chemise et sa veste qui étaient un peu mouillés, il annonça, toujours très ironiquement… Pourquoi changer les bonnes vieilles habitudes ?

- Mais même si tu les apprivoise, je ne pense pas que tes paroles s’amélioreront…

Etait-il à ce point méchant de nature, ou était ce juste des restes de ses premières paroles adressés au chanteur ? Non, il voulait juste embêter Shuichi, enfin, embêter n’est pas le terme correct… Je ne saurais m’exprimer. Mais passons, Eiri regardait encore le chanteur dans les yeux, il continua alors à parler.

- Parce que de toutes façon, je te l’ai dit, au niveau paroles, tu n’as absolument aucun talent. Et tu n’as toujours pas abandonné.

Si j’avait été à la place de Shuichi, je me serais immédiatement mis en colère et j’aurais violemment fait remarquer à Eiri que s’il était si doué que sa pour prétendre que je n’avais aucun talent, il n’avait qu’à écrire mes paroles. Mais je ne suis pas le chanteur aux cheveux roses. Dans un sourire encore plus narquois, le blond romancier si talentueux que sa –apparemment – releva alors ses cheveux vu que le vent lui les avait mis dans les yeux, et plongeant ses yeux dans ceux de Shuichi, il finit par terminer…

- Mais tu fais comme tu veux, si les gens arrivent à penser que tes paroles sont bonnes, alors qu’elles ne le sont pas, tant mieux pour toi, c’est que tu es chanceux.

[Aufaites ma p'tite Cora que j'aime, quand tu fais un post, assure toi que les temps que t'utilise soit la plupart du temps les même, sinon tes phrases ne seront pas très jolies ^^'... J'aime beaucoup tes posts, juste que t'es pas douée en syntaxe Oo' (je te donne un conseil, si tu le prends mal, t'a le droit de me priver de câlin)]

- Tu t’entends très souvent avec tes rivaux, c’est une manière de les apprivoiser ?

Shuichi écarquillait ses yeux, comment Eiri pouvait-il dire une chose horrible. On n’apprivoise pas des humains, comme des animaux domestiques. Il n’était pas comme certains qui ont tout ce qui veule en claquant des doigts. Même si pour Eiri c’était ironique, pour le pauvre chanteur s’était tout le contraire.

_ Et alors, t’es Jaloux que je m’entends mieux avec eux qu’avec toi ? Au moins, j’apprends également qui sont-ils. Et je ne les considère pas comme des animaux qui peuvent me nuire…comme certains pense des leurs.

Voilà, Eiri avait réussi à énerver une fois de plus Shuichi. A croire qu’il aimait bien voir le petit chanteur comme ça. Mais, il ne sait pas qu’a force Shuichi risquerait de rompre avec lui.
Pour Shuichi sa ne se passait pas comme il l’aurait voulut…..Et voilà que le blond rajouta :
- Mais même si tu les apprivoises, je ne pense pas que tes paroles s’amélioreront…

Shuichi ne disait rien, mais il pouvait sentir les membres de sa main trembler sous la colère. Il se retenait à mettre une gifle à son amant. Ce qui serait normal non ? On n’a pas le droit de se faire des amis qui sont vos rivaux ? Ce sont des foutaises dignes d’un macho.
- Parce que de toutes façon, je te l’ai dit, au niveau paroles, tu n’as absolument aucun talent. Et tu n’as toujours pas abandonné.

Il a osé lui redire ça ? Sur ses paroles ? On voit bien qu’Eiri ne tient pas vraiment à la vie. Donc Shuichi explosa de colère, si le romancier avait pensé que c’est comme ça qui récupérerait le chanteur, il a mal calculé, car ça l’éloignerait encore plus.
_ SI MES PAROLES TE PLAISE PAS T’A QU’A LES ECRIRES TOI-MÊME. ET QU’EST-CE QUE SA PEUT TE FAIRE SI JE N’AI PAS ABANDONNER. TU CROIS QUE JE VAIS SUIVRE LE CONSEIL D’UN INCONNU QUI N’AVAIT RIEN À FAIRE ICI TRÈS TARD !

Le blond releva alors ses cheveux que le vent lui les avait mis dans les yeux, provoquant un grand soupire de la part de Shuichi, qui pouvait se traduire : « Et en plus tu te la pète ! »
Eiri plongeait ses yeux dans ceux de Shuichi, qui, lui, détournait son regard du blond.
Le jeune chanteur sentait des fourmis qui parcouraient son bras, sa main et ses doigts. Il se le promettait, encore une remarque de se genre et Eiri allait avoir une belle marque sur son visage.
- Mais tu fais comme tu veux, si les gens arrivent à penser que tes paroles sont bonnes, alors qu’elles ne le sont pas, tant mieux pour toi, c’est que tu es chanceux.

Dans la nuit, on entendit un bruit, une chose qui avait rencontrer une autre chose. Ce qui s’était produit ? C’est tout simple, car ce qui s’était produit devait arriver avec un amant comme Eiri. Shuichi, lui avait donner une gifle, cette dernier ayant bien claquer contre la joue du romancier, laissa une grosse marque rouge sur sa joue. Celle-ci représentait la main du chanteur aux cheveux roses. C’était marrant…. ^^. Shuichi ramassait son sac et le mit sur son dos, pour finir le chanteur commençait a s’en aller. Arriver à hauteur du Romancier, Shuichi lança :

_ T’as gagné, je retournes chez mes parents.

Le chanteur s’en alla, dans la pénombre de la nuit, dans le parc où il avait rencontré le romancier. Shuichi ne se retournait même pas pour voir ce qu’aller faire Eiri. Il marchait sur les dalles en pierre, il était encore dans le parc, le cœur lourd. Il se disait qu’il n’aurait peut-être pas dût faire ça, mais d’un côté, son amant l’avait bien mérité. Et vous aurez fait pareil à mon avis. Imaginez que votre petit(e) ami(e) vous dit des choses sur vous avec ironie, et vous, vous le prenez mal et voilà, vous lui donnez une gifle….Bref revenons à nos moutons.
Shuichi se promettait encore une fois qu’il ne ferait plus le premier pas pour s’excuser, que c’était à son débile d’amant de le faire.On pouvait se dire qu’Eiri s’est fait « jeter » par Shuichi, comme la fois où ce dernier voulait le ramener au Japon.

*J’espère que sa ce passera bien aussi*
_ Tu parles, sa n’a rien arranger du tout, c’est pire maintenant.

Il passa devant un groupe de personnes qui provoquait de grosses fumées. (Vu que se groupe fume). Evidament ces derniers on reconnu Shuichi, après tout un jeune garçon, d’un mettre soixante-cinq avec des cheveux roses, sa ne courrait pas les rues.
Ils s’approchaient doucement du chanteur, qui lui se perdait un peu dans ses pensées.
- T’es revenu petit ange ?

Shuichi ne répondait pas et continue son chemin. La réaction de l’autre se fit immédiatement. Il attrapait Shuichi par son épaule et le retournait de force.
_ Tu peux répondre quand on te parle.
Le chanteur levait ses yeux vers son agresseur.
_ Qui êtes-vous ?
_ Des amis petit ange.

Shuichi n’était pas convaincus et tente de se dégager de l’emprise de l’homme. Ce dernier le tenait fermement et lui soufflait au creux de l’oreille.
_ Reste jouer avec nous petit ange.
Shuichi se débattait, donnait des coups de poings et des coups de pieds a ses agresseurs, qui quelques minutes plus tard l’avait encerclé. Le chef de la bande, celui qui avait appelé Shuichi « petit ange » vient a sa rencontre. Pour calmer le chanteur, il lui donne un coup de genoux dans le ventre. Shuichi crachait et se tenait le ventre, d’une voix faible et tremblante, il appelait Yuki….Mais rien ne venait.

_ On va pouvoir s’amuser maintenant !
Le chef de la bande s’avançait en dénudant son torse. Shuichi compris qu’ils allaient le violer, chacun leurs tours et en comprenant ça, il se mit à hurler le nom de plume de son amant :

_ YUKIIII

[…. xD… J’adore ce post =D. Musique d’ambiance qui va bien avec le post =D]



Cette chose qui avait rencontrer une chose avait sûrement pour la chose rencontré fait très mal. Ce n’était pas marrant, même s’il y avait du coup, une jolie petite marque sur la joue du blond. Sa faisait mal, même pour Eiri qui avait assez de force pour faire mal à quelqu’un de costaud, même s’il ne le paraissait pas. C’était comme si… Vous faisiez une bêtise, et que votre maman chérie vous mettait une grosse fessé pour la peine, je ne peux pas m’exprimer, je n’ai jamais pris de fessés, mais des claques par contre… Je sais que sa fait mal. Passons. Eiri s’étant ainsi pris une belle claque donné par son propre amant, qui avait du y mettre carrément toute sa colère à propos des paroles du romancier, n’ignorait sûrement pas que sa devait faire très mal. En effet, Eiri avait mal à la joue, c’est comme si sa cuisait là ou il y avait la marque. Il regarda le jeune garçon s’en aller en annonçant retourner chez ses parents. Comme trop abasourdi, sans savoir comment réagir, comme bloqué, comme si la petite voix le disputait intérieurement, il ne bougea pas.

Et puis soudain, ce fut comme si la petite voix décidait de se taper la discussion avec Eiri. Peut-être était ce à cause du choc de la gifle ? Et voilà, le blond le savait… Il était fou. Et pourtant, sans trop savoir pourquoi, il écouta cette petite voix qui lui parlait, et si celle-ci était juste sa véritable personnalité ? Cet esprit sortit du fin fond des ténèbres enseveli sous les glaces ? Son lui jeune ? Allez savoir, tout ce qu’il pouvait y avoir à comprendre, c’était que cette voix lui disait que ce n’était pas comme cela que Shuichi allait l’aimer en tant qu’Eiri. Cette fois ci, il avait été trop loin et il le savait parfaitement… Mais il ne se voyait pas courir après cet idiot de chanteur aux cheveux roses, ce n’était absolument pas son genre, ainsi, comme un pauvre crétin – selon lui – il resta debout, planté là… Fallait-il rentrer et ne plus jamais revoir son idiot de chanteur ? Non, et si cela arrivait, c’était que pour de vrai, le romancier n’avait aucun cœur.

Alors qu’il ne savait pas encore quoi faire, qu’il restait planté là comme un imbécile, au beau milieu du chemin, la joue toute rouge, enfin… Formant un dessin d’une main… Il entendit un cri. Ce cri sortant sûrement de la bouche de son amant, ce cri qui avait l’air de le supplié. Etait-ce une hallucination ? Si s’en était une elle était très réelle et l’appelait. Ainsi, comme emporté par « la gravitation » il y alla. Jusqu’à cette voix.

Et de loin, aperçut des mecs, quoi de plus banal en ce monde ? Il serra les poings. Des mecs encerclait quelqu’un, quoi de plus normal dans ce monde brute ? Et marcha avec un regard vraiment pas gentil. Car le problème était là, les mecs, c’est banal dans ce monde. Qu’ils encerclent quelqu’un, c’est normal dans ce monde de brute, mais le seul petit problème, le seul petit détail qui clochait, qui faisait qu’Eiri n’était plus du tout le gentil blond qu’il n’était déjà pas d’habitude, fut la personne qu’ils encerclaient. Cette personne qui quelques minutes auparavant lui avait fait un beau tatouage représentant une main sur sa joue, et dont la douleur cuisante se faisait encore un peu ressentir. Voilà le seul et unique problème. Ses mecs, s’ils n’avaient pas encerclés cette personne, Eiri n’aurait pas fait attention à eux. Sauf, qu’ils encerclaient, et apparemment faisait une séance de déshabillage forcé….Sur Shuichi. C’est l’effet papillon, que voulez vous.

Mais me diriez vous, Eiri n’était-il pas censé être totalement ailleurs à cause de la gifle ? Et puis, il pouvait laisser Shuichi se faire violer. Sauf que voyez vous, ce regard assassin dans ses yeux, oui, ses yeux révolvers très dangeureux, et ces poings qui n’annonçaient rien de bon, était bel et bien la plus grande preuve qu’Eiri avait un cœur, et en plus, aimait Shuichi. Ainsi, marchant vers les japonais plus fort, tel Goliath devant David, qui avaient décidés de faire une gentille petite partouze, sans être interrompu, vu qu’il faisait nuit noire, avaient déjà réussi à enlever le haut du pauvre chanteur aux cheveux roses.

Marchant très doucement, arrivant à la hauteur du premier mec, qui apparemment admirait la scène avec une jouissance idiote… Ne put plus très longtemps admirer cette scène. Parce qu’il vola un peu plus au loin… enfin, non, juste parce qu’Eiri le retourna et lui fourra un magnifique coup de genou qui fait très, très mal dans le ventre. Ne pas énervez Eiri. Ne jamais l’énerver pour de vrai. Autant quand Shuichi le mettait en colère, c’était juste une petite colère, autant eux, ces mecs là, oui vous voyez, ces idiots qui se croyaient tout permis, avait vraiment énerver le romancier. Et quand on l’énervait vraiment, il pouvait s’avérer que le blond soit… Très…Violent.

- Bonne nuit…

Avait-il dit ironiquement lorsqu’il assoma un deuxième mec qui avait vu son copain se faire frapper, en lui fracassant un peu la tête contre le par terre. Et le troisième mec, qui était tout près de celui qui tenait Shuichi tenta d’attaquer Eiri. [NdJ : Pour plus de gentillesse, les insultes trop vulgaires sont écrites en japonais =D]

- TOUCHE PAS A MES POTES ! TEME !

Et alors qu’il tenta un coup de pied sur le romancier, celui-ci fut plus vif. Et je pense que les bijoux de famille de celui qui tenta de blesser Eiri, eurent très mal. Et au final, après avoir balancé le mec un peu plus au loin, il tabassa encore un peu les autres mecs, alors que celui qui avait commencé à déshabillé Shuichi le regardait un peu horrifié, et finit par sortir un couteau et menacer le pauvre petit « ange ».

- Tu bouges, et couic, il a plus de gorge…

Selon le petit manuel de comment énerver Eiri Uesugi Yuki, il y a ses points sensibles et tout ce que Shuichi sait bien faire pour mettre en colère le blond… Puis, lorsqu’on va au chapitre de « comment l’énerver vraiment violemment » il y a faire du mal au chanteur aux cheveux roses. Et en bas, c’est écrit, si je lis bien, menacer Shuichi. Oh, donc, si vous êtes assez intelligents pour comprendre, le petit gars là, avec son pauvre couteau à deux balles, allait avoir très mal. Mais, vous allez me dire « Ouais mais il menace Shuichi ! » Certes. Je ne nierais pas ce que vous me dites….Sauf que….

- Plus de gorge… ? Sa permettra à mes oreilles de se reposer…. Sauf que… Je n’ai pas envie qu’il n’ai plus de gorge. Mais je n’ai pas non plus envie de ne pas bouger… C’est dommage, non ?

Sous un sourire, qui n’était pas vraiment un sourire narquois, un sourire vraiment très étrange, cet espèce de sourire qu’on voit parfois chez les psychopates, ce sourire sadique, il termina ses paroles, et frappa violemment la main qui tenait le couteau. Celui-ci vola un peu plus loin, et le mec qui tenait Shuichi le lâcha. Eiri rattrapa son amant, le posa doucement par terre, pris le vilain garçon et le frappa violemment au ventre, deux fois. Une fois par le poing, une fois par le genou. Et lui donna deux poings dans la figure, pour finir… ? Hm… Il termina par un spectaculaire coup de pied dans les bijoux de famille, qui devait faire très mal. Et tous les mecs furent donc par terre, entrain de pleurer leur mère, sauf ceux qui étaient assomé ça va de soi.

- Crétin…

Dit-il doucement au pauvre petit Shuichi qui avait failli être violer… Mais voyez vous, le ton employé était plus comme celui d’une mère s’étant inquiété pour son enfant. Il serra son amant dans ses bras, les mains un peu couvertes de sang et le serra, parmis tous ses mecs qui souffraient sûrement de la colère d’Eiri…. Et il ne disait rien. Deux amants s’enlaçaient par terre, l’un le ventre à l’air, l’autre la chemise un peu mouillé et à côté d’eux, des mecs qui regrettaient à présent d’avoir tenté de s’attaquer au chanteur surexcité aux cheveux roses…

Shuichi s’est retrouvé torse nu à cause des mecs qui voulaient le violer, il avait peur, il avait envie de pleurer mais les larmes ne venaient pas, comme si il avait déjà tout vider sur son amant. Et lui ? Est-ce qu’il allait venir le secourir ? Shuichi continuait à l’appelé, à l’appelé encore et encore. Il l’appelait tellement que le chef de la bande lui avait donné un coup de poing pour calmer le pauvre petit chanteur aux cheveux roses.

Il entendait des bruits, des cris en l’espace d’un instant il reconnu son sauveur. Celui-ci éclata les pauvres types, s’était Eiri, pour finir il avait répondu a l’appel au secours de Shuichi. Une joie immense et un grand soulagement envahissaient le cœur du chanteur à ce moment. Mais la peur revenait au galop lorsque son agresseur et violeur en même temps le menacèrent avec un couteau. Pourquoi ça tombait sur lui ? Qu’est-ce qu’il avait de plus que les autres pour qu’on le viole ? La première fois c’est les hommes de Taki Aizawa qui l'ont violé tout ça pourquoi ? Parce que Shuichi sortait avec Eiri et donc pour Taki c’était une chose pas normale Et d’une autre part car il était jaloux du talents de chanteur de Shuichi. Mais, lui, Shuichi n’y pouvait rien pour les deux cas.

Eiri s’approchait et tapait le chef de la bande, Shuichi tombait et son amant le rattrapa, puis le posa délicatement par terre, pour finir de tabassait l’autre abruti. Du sang giclait, Eiri n’était plus normal quand on s’en prenait au chanteur. Shuichi regardait Eiri, quand celui-ci le regardait en lui disant crétin. Tiens ! Le ton de cette insulte à changer, le chanteur perçut de l’inquiétude dans celle-ci. Il voulait ajouter quelque chose, mais il n’a pas eu le temps, car Eiri le serra dans ses bras. Le jeune chanteur posait doucement sa tête contre la chemise et la veste de son amant, puis ses mains allaient se réfugiées dans la veste du blond.

_ J'ai un peu froid, Yuki.

Shuichi restait comme ça, il avait dit qu'il avait froid et pour tan il se réchauffait un peut grâce à Eiri, à sa chaleur corporelle qu'il dégageait. Cette chaleur si douce, si sensuelle, qui le réchauffer et qui le berçait lentement jusqu'à ce que le chanteur finissait par s'en dormir contre son romancier.

_ Merci d'être venue...............Je......t'aime

S'était ces derniers mots, avant de sombrer.